
The Lisbon Architecture Triennale, part of the France-Portugal 2022 Season
From 29 September to 5 December 2022, Terra - Lisbon Architecture Triennale explores how our environment influences the way we create places in a globalised world. With the support of the Institut Français, several French architecture studios will present content related to the main exhibitions: the Bellastock, EVA Studio and Roger Anger studios will present various projects.
Updated on 21/10/2022
2 min
Curated by Cristina Veríssimo and Diogo Burnay, the Triennale is structured around four main exhibitions, conferences, debates, workshops and a book collection.
29 September - 1 October: opening days
This first highlight is notably the opportunity to discover the main exhibitions and to present the awards to the Triennale's winners. These three days are also designed to celebrate the future of ecology through architecture and to reveal the proposals put forward by the Triennale after three years of research.
26-28 October: the "Talk, Talk, Talk" conference cycle
The second highlight of the Triennale is the "Talk, Talk, Talk" cycle. Leading figures in architecture, researchers, thinkers and academics will share their thoughts on the main exhibitions. At the end of the three-day conference, a more informal meeting will be held in the presence of an audience that will be able to interact with a panel of specialists.
Les traces (in)visibles du paysage, du Collectif (in)visible
Les traces (in)visibles du paysage est un projet du Collectif (in)visible (Gaspard Basnier, Léo Diehl-Carboni et Lawan-Kila Toe, École nationale supérieure d’architecture de Versailles avec Susanne Stacher enseignante) dans le cadre de l’exposition Ciclos – Installation, maquettes, photographies, graphiques, dessins. Il a remporté le Prix « Universities Lisbon Triennale Millennium bcp Award – Master category ».
Cette recherche interroge les traces (in)visibles d’extraction des « matières » de construction et leurs impacts sur le paysage. L’architecture peut se définir à la fois comme une force additive – construire, aménager, structurer –, mais aussi comme une force soustractive – excaver, démolir, consommer. La conception d’un détail technique peut avoir un impact invisible et visible sur un ensemble de paysages, d’êtres humains et non-humains. Il convient alors d’interroger le choix des matériaux de construction et leur mise en œuvre. L’exemple de la prolifération de l’habitat pavillonnaire en périphérie des villes est à cet égard éloquent. Le contre-modèle architectural proposé – une maison individuelle fabriquée avec des ressources locales – interroge fondamentalement le rapport au territoire et aux matériaux, ainsi que la nature de l’espace habité. Une exploration immersive nous a amenés au cœur des processus de construction et de transformation du sol et du sous-sol.
Se réengager avec les matériaux locaux dépasse la simple dimension des calculs thermiques et des normes environnementales : il s’agit de rechercher et de fabriquer un langage et des spatialités inédites à partir de la matière. Composants et assemblages – charpente, mur, pilier, couverture, revêtement, fondations – peuvent créer des outils architecturaux capables, un imaginaire de coexistences entre paysage, climat et surfaces habitables. Des stratégies d’habitats alternatifs ancrent alors un récit territorial contemporain autour de la sensibilité matérielle et de la simplicité constructive. Des maquettes expérimentales, dialoguant les unes avec les autres, permettent de penser des spatialités du possible. Une disposition libre d’objets « totems » offre un cadre expérimental en termes d’échelles et de références. Faire projet n’est plus seulement la réponse à un programme, aux besoins de confort, mais le point de départ d’un récit, d’une vision.
A propos du Collectif (in)visible
Liés depuis leurs études à l’École nationale supérieure d’architecture de Versailles, le Collectif (in)visible – Gaspard Basnier, Léo Diehl-Carboni et Lawan-Kila Toe – est un laboratoire de recherche collaboratif sur des récits architecturaux liés au sol et au sous-sol. Le collectif trouve ses origines en Afrique de l’Ouest, en Corse et en Région parisienne, et se nourrit de multiples expériences entre les continents européen, africain et latino-américain.
Le laboratoire mène une recherche sur la force additive et soustractive de l’architecture. À travers cette réflexion, émerge l’idée de croiser les temporalités variables de l’architecture en développant un récit commun entre matières, paysages et usages domestiques. En explorant une diversité de médias graphiques, d’échelles et de programmes, se dessine une méthodologie de recherche « sur mesure ».
La recherche « Les traces (in)visibles du paysage » a été sélectionnée pour être présentée dans l’exposition « Cycles » à la Triennale d’architecture de Lisbonne 2022 (29 septembre 2022 au 12 février 2023 au Garagem Sul – CCB (Lisbonne, Portugal). Cette recherche a reçu le prix « Universities Lisbon Triennale Millennium bcp Award – Master category ».
Projet "Salvage" de Bellastock
Dans le cadre de l’exposition Ciclos – Installation vidéo
Bellastock s’efforce d’accroître la valeur des lieux et de leurs ressources en proposant des alternatives à l’acte de construire.
La structure, engagée dans la transition écologique, développe depuis 2012 une expérience pionnière en France sur le réemploi des matériaux de construction, et une réflexion plus globale sur l’urbanisme de transition.
Projet "Tapis Rouge" de Eva Studio
Dans le cadre de l’exposition Retroactivar – Installation vidéo, modèle 3D, matériel graphique
Le travail d’Eva Studio est basé sur l’étude du contexte d’un projet d’un point de vue culturel, qui englobe la langue locale, les habitudes quotidiennes, la technologie disponible localement et où l’interaction des traits locaux se développe en modèles qui définissent l’identité d’un lieu.
Projet "Auroville" de Roger Anger
Dans le cadre de l’exposition Visionarios – Photographie, vidéo, objets, design graphique
Roger Anger /1923 – 2008) est un architecte français principalement connu pour son travail sur Auroville, ville expérimentale créée par Mirra Alfassa dans le Sud de l’Inde. Il a également collaboré avec Pierre Puccinelli à Grenoble, sur l´île Verte.
Sculpteur, artiste, architecte, urbaniste, il a mis ses talents au service de cet espace utopique qu’est Auroville : un endroit sur terre qui ne pouvait être revendiqué ou possédé par aucune nation, mais où les gens de partout pourraient vivre librement et en paix.
Performance "Three Parties in Wonderland"
de Fani Kostourou, John Bingham-Hall, Pablo Castillo Luna, Ernesto Ibáñez Galindo, Héctor Suárez, dans le cadre de l’exposition Multiplicidade
Comment la fête peut-elle révéler et transformer nos pratiques corporelles dans l’espace public urbain ? Dans une scénographie inspirée de la piste de danse, des interventions performatives et des expériences festives explorent le mouvement dans la ville en invitant le public à une participation immersive, dans le contexte de l’exposition Multiplicité.