Metteure en scène formée au Conservatoire d’Art Dramatique de Montpellier, Julie Kretzschmar fonde en 2001 la compagnie l’Orpheline est une épine dans le pied.
Cinq années plus tard, elle crée le festival international de création, Rencontres à l’échelle, porté par la structure de production et de coopération internationale, Les Bancs Publics, résidente à la Friche la Belle de Mai à Marseille.
Dédié à la création contemporaine internationale et émergente, Les Rencontres à l’échelle-Bancs Publics se déploient sur plusieurs axes : productions déléguées et accompagnement de parcours d’artistes, résidences internationales à la Friche, organisation d’un festival ou encore projets de coopération avec des opérateurs et des artistes du continent africain. Ces axes d’actions sont pensés et imaginés à partir des singularités du territoire d’implantation qu’est Marseille avec son multiculturalisme fort, sa topographie urbaine marquée par les parcours migratoires, ses cultures urbaines ou encore les identités plurielles de ses habitants.
Inspirée par ses nombreux voyages, notamment dans les pays du monde arabe et du continent africain, Julie Kretzschmar travaille régulièrement à partir de conversations avec des auteurs comme Kamal Daoud ou Alain Kamal Martial.
Dès 2010, elle initie une collaboration avec Mustapha Benfodil à partir d’une adaptation de son roman Archéologie du chaos (amoureux), qu’elle décline sous plusieurs formes de lectures présentées à Marseille et en Algérie.
Elle crée également en 2011 De mon hublot utérin je te salue humanité et te dis blablabla au théâtre des Salins-Scène Nationale des Martigues.
En 2013, dans le cadre « de Marseille-Provence 2013 – Capitale Européenne de la Culture », elle crée Kara’ une épopée comorienne à partir d’une adaptation d’un texte du conteur Salim Hatubou.
En 2017, elle signe la mise en scène et l’adaptation du roman Tram 83 (Métailié, 2014) de Fiston Mwanza Mujila, considéré comme l’une des nouvelles voix de la littérature congolaise.
Depuis 2020, elle porte, en binôme avec l’Espace CDC Baning’Art, le projet « Terre Kombé Danse » dont l’enjeu est, à ses yeux, de « s’attacher aux expressions artistiques qui témoignent de la diversité́ (…) afin de produire des récits et des histoires où chacune et chacun trouve sa place. »