L’Institut français est l’opérateur du Pavillon français pour les biennales internationales d’art (depuis 1948) et d’architecture (depuis 1980) sous la double tutelle du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et du ministère de la Culture.

La présence de la France à la Biennale de Venise participe à la valorisation de la scène française, une des priorités des ministères. Faire de la France une place forte de l’art contemporain et de l’architecture, passe par la valorisation des artistes et architectes qui travaillent en France avec tous les opérateurs des filières concernées et par le soutien de leur présence à l’international.

Depuis 2020, l’Institut français renforce la dimension d’influence du Pavillon français par le développement d’une programmation pluridisciplinaire « Hors les murs ». Le Pavillon se transforme en un vecteur d’offres de programmation à destination du réseau culturel à l’étranger et des institutions culturelles françaises.

Dans le cadre de la feuille de route « Bas carbone » du pavillon français,  pour la première fois en 2022, son empreinte carbone sera mesurée afin d’atteindre comme objectif a minima une réduction de 25 % de l’impact du Pavillon (exploitation et production) d’ici fin 2026.

Conformément aux objectifs de sa feuille de route pour la transition écologique adoptée en 2022, l’Institut français a engagé le Pavillon français à Venise dans une démarche de réduction de son impact carbone. L’objectif est la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) d’au moins 25 % d’ici 2026, et 40 % d’ici 2030, soit en moyenne -5 % par an. Pour atteindre cet objectif, l’Institut français s’est appuyé, dans le cadre d’un mécénat de compétence, sur l’expertise d’ATNA, agence spécialisée dans l’accompagnement des acteurs culturels dans leur transition écologique. 

A partir du calcul et l’analyse du bilan carbone du Pavillon français à la Biennale d’art de 2019, des mesures de réduction de l’impact ont été entreprises : mise en place de pratiques d’écoconception, recours à des prestataires locaux, réduction du nombre des déplacements et voyages en train privilégiés, impression des catalogues de la Biennale en Italie pour limiter le fret, etc. Les efforts entrepris ont porté leur fruit avec une réduction significative de l’impact carbone du pavillon français à la Biennale d’art, passant de 150 tonnes équivalent CO2 en 2019 à 110 tonnes équivalent CO2 en 2022.

L’année 2023 a permis d’engager le calcul de l’impact carbone du Pavillon français pour la Biennale d’architecture et servira d’année de référence pour mesurer les résultats obtenus dans ce volet.

Par ailleurs, des travaux de rénovation du bâtiment  seront conduits en 2025 pour améliorer ses performances énergétiques et  l’accueil des publics. 

Enfin, l’Institut français participe activement au dialogue sur les enjeux de transition écologique avec les commissaires des autres pavillons nationaux de la Biennale de Venise afin d’impulser une dynamique collective.

Piloté par l’Institut français, le processus de sélection de l’artiste et de l’architecte diffère d’une Biennale à l’autre. Il est déterminé avec les deux tutelles et est susceptible d’évoluer :

• Biennale internationale d'art : le choix du lauréat se fait lors d'une commission composée de professionnels français et étrangers, de représentants des deux tutelles et de l'Institut français. Sur la base de propositions des professionnels, un choix final a lieu par vote. Le lauréat choisit son commissaire.
• Biennale internationale d'architecture : le choix du lauréat pour la Biennale d'architecture se fait par concours. Une commission de sélection composée de professionnels français et étrangers, de représentants des deux tutelles et de l'Institut français se réunit afin de choisir le commissaire en charge de la conception, la réalisation et la valorisation de l’exposition.