Ulla von Brandenburg (*1974) Vit et travaille à Nogent-l’Artaud et Karlsruhe

Avec d'importantes expositions personnelles dans des lieux tels que le Palais de Tokyo à Paris ; la Sécession à Vienne ; le Kunstverein Hannover ; The Power Plant à Toronto ; la Kunsthal Arhus ; le Musée Jenisch à Vevey ; la Whitechapel Gallery à Londres ; et le Kunstmuseum Bonn, ainsi que sa participation à de nombreuses expositions collectives internationales telles que la Biennale de Venise, la Biennale de Sydney et la Triennale 2023 de la National Gallery of Victoria à Melbourne, Ulla von Brandenburg est devenue l'une des artistes internationalement reconnues et influentes de sa génération. En 2023, elle aura une exposition personnelle au Crystal Palace Reina Sofia à Madrid, et en 2024 au Bass, le musée d'art contemporain de Miami Beach. Les œuvres de l'artiste se trouvent dans des collections publiques, notamment à la Tate Modern à Londres ; au Centre Pompidou à Paris ; à la Hamburger Kunsthalle ; à la Stuttgarter Staatsgalerie ; au Musée d'Israël à Jérusalem ; au GAM à Turin ; et au Mudam à Luxembourg, entre autres.

Le travail d'Ulla von Brandenburg se caractérise par la diversité des supports et des médiums (installations, films, aquarelles, peintures murales, collages, performances…) qui se répondent les uns aux autres et qu’elle met en scène en fonction des espaces d’exposition. Maîtrisant parfaitement les codes de la scénographie, nourrie de littérature, d’histoire des arts et d’architecture mais aussi de psychanalyse, de spiritisme et de magie, elle emprunte aussi bien aux rituels ésotériques et aux cérémonies populaires qu’aux mécanismes et aux codes du théâtre pour explorer la construction de nos structures sociales. Masques, costumes, décors et accessoires relevant de différentes traditions populaires lui permettent ainsi de transgresser symboliquement les normes et les hiérarchies en mêlant subtilement la réalité et les apparences dans des mises en scènes théâtrales.

 Ombres et textiles

En tant qu’artiste résidente solo à la Villa Kujoyama, Ulla Von Brandenburg souhaite s’imprégner de la vie des objets afin de repenser sa manière d’habiter. Pour cela, elle aimerait documenter les formes et la vie intime des objets qui habitent les environnements kyotoïtes par la captation des ombres qu’ils produisent, projettent et créent comme prolongation de leur être. L’idée serait ensuite de réinjecter ces ombres en motifs au sein d’une recherche textile (Yuzen, Boro ...).