
Céline Wright
Biographie
Céline Wright est éditeur de sa marque éponyme depuis plus de 25 ans.
Après plusieurs expériences en tant que designer chez Louis Vuitton ou auprès de l’italienne Paola Navone, elle a vite ressenti le besoin d’être autonome et libre dans ses choix artistiques. Et l’artisanat, avec le peu de moyens qu’il nécessite, le permet. Après ses études dans une école d’art appliqués, elle s’est orientée vers l’objet, une manière de transposer l’art dans le quotidien, ce qui est très présent au Japon. Là-bas l’artisanat exprime une culture, une philosophie dans les objets de tous les jours. Ainsi Céline est toujours réstée fidèle à sa démarche artisanale et puise son énergie au cœur du matériau faisant de la nature sa source d’énergie.
Avec l’aide de neuf personnes aujourd’hui, et six artisans qui travaillent à domicile, elle conçoit et fabrique tous ses luminaires dans son atelier situé dans une friche d’artistes, l’usine Chapal, à Montreuil, en banlieue parisienne (93). En plus de fabriquer ses produits, elle signe des collections exclusives pour de grands éditeurs comme Roche Bobois, Ligne Roset , la prestigieuse Compagnie Française de l’Orient et de la Chine (CFOC) ou encore l’éditeur espagnol Grok (Leds-C4).Et aussi des installations d’envergure comme dans le chai du château Beychevelle à Bordeaux ou plus récemment dans l’escalier d’honneur du Musée des Archives nationales.
En 2016 elle a ouvert sa boutique-showroom sur l’île Saint-Louis en plein cœur de Paris.
Projet de résidence
Le washi en 3 dimensions
Son projet est de trouver des solutions innovantes pour structurer le papier washi, afin de créer des objets lumineux de grande envergure, pouvant s’inscrire en tant qu’éléments architecturaux.
Approcher le matériau à la source, comprendre et apprendre auprès des maîtres artisans son exploitation actuelle, et explorer avec eux de nouvelles possibilités.
Emblématique de la culture Nippon, le washi - et le papier en général - règne au Japon parmi les matériaux nobles. Légèreté et souplesse ne sont pas, en Orient, synonymes de fragilité et de « jetable ».
A l’instar de la fable « le Chêne et le Roseau» de La Fontaine, cette approche de l’apparente fragilité est au cœur de sa recherche artistique.
Tels les Haïkus et la musique japonaise dans lesquels les silences résonnent autant que les mots ou les notes.











