A Plague Tale: Innocence, d'Asobo Studio

Asobo Studio a été créé à Bordeaux en 2002. Ce développeur indépendant de jeux vidéo est déjà à l'origine de quelque 20 expériences vidéoludiques. En 2006, sa première collaboration avec Pixar donnait lieu à la vente de 2 millions de copies du jeu Ratatouille. En 2009, il sortait le fameux jeu de courses automobiles Fuel.

L’équipe a développé en exclusivité mondiale trois des sept applications disponibles à la sortie d'Hololens, le casque de réalité mixte de Microsoft. A Plague Tale : Innocence est la dernière création originale d’Asobo Studio, éditée par Focus Home Interactive.

A Plague Tale: Innocence est une histoire de famille où les relations humaines et les choix éthiques sont mis à l’épreuve de conditions d'extrême détresse. Amicia et son petit frère Hugo, sont livrés à eux-mêmes au cœur des heures les plus sombres du XIVe siècle dans la région de Saint-Émilion.

Pourchassée par l'Inquisition et cernée par l'avancée inexorable des hordes de rats porteurs de la peste noire, la fratrie doit lutter pour survivre et trouver son rôle dans ce monde impitoyable.

Une équipe de 45 personnes — artistes, game designers, programmeurs et producteurs — a travaillé sur A Plague Tale: Innocence : il fallait bien cela pour porter jusqu’à 5000 rats à l'écran afin de créer une masse suffisamment effrayante pour le joueur !

L’ergonomie de ce jeu pour adultes, son intrigue et sa qualité graphique à part ont fait l'objet de nombreux articles dans la presse spécialisée, qui a également salué la bande-son originale d'Olivier Derivière, jouée avec des instruments du Moyen-Âge, époque à laquelle se déroule l’intrigue.

A Plague Tale: Innocence est diffusé partout dans le monde et rencontre un véritable succès : les joueurs lui attribuent une note de 94% sur la principale plateforme de téléchargement Steam.

Bien que le jeu relate l’histoire d’une région française, ses créateurs ont puisé dans des références sans frontières, tels que les animés des studios japonais Ghibli, les films Black Death (2010) ou McBeth (2015), les travaux de l’artiste polonais Zdzisław Bekzinski, ou encore la peinture des grands maîtres du clair-obscur comme Rembrandt.