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La vie est belle, de Benoît Lamy et Mweze Ngangura
Cinéma
#506
Oeuvre

2 min

La vie est belle, de Benoît Lamy et Mweze Ngangura

Véritable classique du cinéma africain, cette comédie interprétée par la star de la rumba congolaise Papa Wemba vient d’être restaurée par la Cinémathèque Afrique de l'Institut français et est présentée dans la section « Fespaco Classics » du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (25 février – 4 mars 2023).

© DR
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Une collaboration

La vie est belle (1987) est le résultat d’une collaboration entre le réalisateur belge Benoît Lamy, connu pour ses comédies, et Mweze Ngangura, réalisateur, scénariste et documentariste congolais. Ce dernier s’est formé à Bruxelles, avant de devenir enseignant en cinéma à Kinshasa et de réaliser de nombreux documentaires pour la télévision nationale. Pour La vie est belle (1987), qui sera son premier grand succès, il s’associe avec la star de rumba congolaise Papa Wemba, qui interprète Kourou, le héros de cette comédie romantique. Par la suite, il tourne plusieurs films sur Bruxelles et ses habitants, comme Lettres à Makura : Les derniers Bruxellois (1994) ou Pièces d’identité (1998). 

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Une comédie romantique haletante

Kourou (incarné par Papa Wemba), un paysan zaïrois qui aspire à vivre de sa musique, décide de quitter son village pour se rendre à Kinshasa. Il y entre au service d’un homme fortuné qui devient aussi son rival en amour. Quiproquos et intrigues sentimentales à tiroir s’enchaînent alors, dans ce film sans temps morts qui reprend tous les codes de la comédie jusqu’à un final en apothéose. Malgré les hauts et les bas et les caprices de la fortune, la morale de l’histoire, répétée à l’envie par un vendeur ambulant qui fait office de personnage récurrent, demeure limpide : « la vie est belle ». 

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La scène musicale de Kinshasa

Élaboré en Belgique à partir de 1985, le scénario de La vie est belle sera tourné quelques années plus tard à Kinshasa. La capitale du Zaïre est alors en proie à une crise économique sans précédent, et connaît les dernières années du règne de Mobutu. A la fois plongée saisissante dans la société zaïroise et comédie légère, La vie est belle est aussi un véritable témoignage sur la scène musicale de Kinshasa. A travers une bande son signée par Papa Wemba, magnifiée par plusieurs séquences chantées qui empruntent à la comédie musicale, c’est le long métrage qui lancera définitivement la carrière de Mweze Ngangura sur la scène internationale. 

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Un classique du cinéma africain

La vie est belle est l’un des succès les plus retentissants du cinéma africain des années 80. Le film est ainsi devenu culte dans toute l’Afrique subsaharienne, en bénéficiant largement de l’aura de la star Papa Wemba. Cette comédie, à la fois intemporelle et très ancrée dans son époque, vient d’être restaurée par la Cinémathèque Afrique de l'Institut français. Elle est présentée au FESPACO 2023, le rendez-vous annuel du cinéma d’Afrique de l’Ouest. Le film également également disponible sur IFcinéma, pour des diffusions par les établissements du réseau culturel français à l’étranger. 

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L'Institut français

En charge de la conservation et de la diffusion du patrimoine cinématographique africain, l'Institut français détient l’une des collections les plus importantes de films africains des années 1960 à nos jours.
Créée en 1961 par le ministère de la Coopération, la Cinémathèque Afrique contribue à la conservation, la restauration, la numérisation, la promotion et la diffusion du cinéma africain dans le monde. Elle met à disposition des chercheurs et programmateurs un catalogue de plus de 1 700 titres, dont plus de 600 titres libres de droits pour une diffusion non commerciale. 

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