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Biennale de Sydney 2020 : NIRIN 1

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Arts visuels

Biennale de Sydney 2020 : NIRIN

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La 22e Biennale d’art contemporain de Sydney, ouverte le 14 mars et fermée au public le 24 mars du fait de la crise sanitaire du Coronavirus Covid-19, se prolonge en ligne jusqu’au 8 juin. Sous la direction artistique de Brook Andrew, cette Biennale, intitulée « NIRIN », terme aborigène qui signifie « bord », rassemble 98 artistes, parmi lesquels 6 artistes de la scène française : Joël Andrianomearisoa, Josep Grau-Garriga, Laure Prouvost, Lily Hibberd, Mohamed Bourouissa, Tarek Lakhrissi.

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À l’horizon de mes jours troubles, de Joël Andrianomearisoa (2015)

Né en 1977 à Madagascar, Joël Andrianomearisoa vit et travaille entre Antananarivo et Paris. Il puise son inspiration dans l’espace, le temps, à Madagascar et dans le monde. De ses voyages émotionnels, il rapporte des étoffes, qu’il découpe, noue, déchire, superpose, tisse, et dont il assemble les fragments en un jeu de matières et d’histoires.

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Joël Andrianomearisoa, Tomorrow, tomorrow. Those are words. You love flowers. How about tomorrow ? ; 2019. Courtesy Sabrina Amrani and the artist
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Altarpiece of the Hanged People, de Josep Grau-Garriga (1976)

Décédé en 2011, Josep Grau-Garriga, né en 1929 à Sant Cugat del Vallès, près de Barcelone, a été le grand maître de la tapisserie espagnole dans les années 1970. 

Petit-fils d’un coiffeur anarchiste, élevé dans une famille de paysans républicains, il assiste avec effroi, adolescent, au triomphe du franquisme dans les années 1930. Son œuvre s’en trouve durablement marquée.

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Josep Grau-Garriga, Altarpiece of the Hanged People, Abbaye de Montmajour, Arles (France), 1976. Courtesy Esther and Jordi Grau.
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Wantee, de Laure Prouvost (2013)

Née en France en 1978, Laure Prouvost a étudié à Londres à la Central Saint Martins puis au Goldsmiths College. Lauréate du prestigieux Turner Prize en 2013, elle vit et travaille désormais entre Londres, Anvers et une caravane dans le désert croate. Elle a représenté la France à la 58e Biennale internationale d’art contemporain de Venise, en 2019.

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Laure Prouvost, Wantee, 2013, video installation, 14’24’’. Installation view (2013) at Tate Britain, London. Photograph: Tate, Lucy Dawkins. Courtesy the artist, Galerie Nathalie Obadia, carlier | gebauer and Lisson Gallery.
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Burrow Me, de Laure Prouvost (2015)

La force du travail de Laure Prouvost est d'explorer des questions universelles et d'actualités, et de les exprimer sous des formes artistiques inédites, dans des vidéos fictionnelles et des installations immersives sensuelles. 

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Laure Prouvost, Burrow Me, 2015, Installation view at Rupert, Vilnius (2015). Photograph: Arnas Anskaitis. Courtesy the artist, Galerie Nathalie Obadia, carlier | gebauer and Lisson Gallery.
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Sydney Observatory Transit Room, de Lily Hibberd (2019)

La pratique de Lily Hibberd tourne autour de la question du temps, de la mémoire et du désir, le tout dans une approche contemporaine. Artiste conceptuelle et écrivain, Lily Hibberd est Australienne et vit à Paris. 

Lily Hibberd a pris en photo ici, en 2019, une photo dela salle de transit de l’observatoire de Sydney, issue desrésultats astronomiques d'Henry Chamberlain Russell (1879-1881).

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Lily Hibberd, Sydney Observatory Transit Room, 2019. Courtesy the artist.
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Female computers and H. A. Lenehan at transit circle, de Lily Hibberd (2020)

Lily Hibberd a ici réalisé un collage numérique à partir de deux photographies anciennes de l’observatoire de Sydney. Prise par Waterford le 6 février 1941, la photographie de gauche montre Mary Allen et Ethel Wilcocks mesurant des plaques astrographiques. Celle de droite, H. A. Lenehan au cercle de transit, en 1907-1908 (anonyme).

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Courtesy the artist and Museum of Applied Arts and Sciences.
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Mimosa, de Mohamed Bourouissa (2018)

Artiste franco-algérien né en 1978, Mohamed Bourouissa s’est attaché à créer des conditions d’échange et de partage avec les communautés locales. Il est fasciné par les utopies urbaines, l’histoire de la représentation et synthétise des questionnements récurrents : l’appropriation des territoires, le pouvoir, la transgression. 

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Mohamed Bourouissa, Mimosa, 2018, Courtesy Kamel Mennour, Paris and Blum & Poe, Los Angeles
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Out of the Blue, de Tarek Lakhrissi (2019)
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Out of the Blue, de Tarek Lakhrissi (2019)

Né en 1992 à Châtellerault, Tarek Lakhrissi est à la fois poète, artiste visuel et performeur. Il développe une pratique artistique multiforme allant du film à la poésie, en passant par l’image, le workshop ou la performance. 

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Tarek Lakhrissi, Out of the Blue, 2019 (video still), HD short movie, 14’. Courtesy the artist.
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Out of the Blue, de Tarek Lakhrissi (2019)

Jonglant entre le français, l’arabe et l’anglais - grâce auquel il accède à la culture queerétats-unienne –, l’œuvre de Tarek Lakhrissi s’oriente autour de deux principaux fils conducteurs : le langage et la fiction.

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Tarek Lakhrissi, Out of the Blue, 2019 (video still), HD short movie, 14’. Courtesy the artist
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Arts visuels / Photographie
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L'Institut français et le projet

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Dans le contexte de la pandémie du Coronavirus Covid-19, l’Institut français souhaite continuer à vous proposer des portraits, rencontres avec des créateurs de toutes origines, œuvres, portfolios. Nous espérons que ces pages vous apporteront une respiration dans un quotidien confiné.

 

L’Institut français soutient les artistes de la scène française participants à la 22e Biennale d’art contemporain de Sydney.

 

Retrouvez l’ensemble de la biennale, en ligne jusqu’au 8 juin.