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« La Traversée du désastre » de François Andes, au Brésil
5 minLa Traversée du Désastre est une exposition monographique de François Andes, placée sous le commissariat de Luiz Gustavo Carvalho. Ce projet se déploie depuis 2016 lors de résidences artistiques au Vietnam, au Cambodge, en Corée du Sud et au Brésil.
Le processus créatif de François Andes et Luiz Gustavo Carvalho s’intéresse à diverses croyances pour questionner l'évolution de la relation de l'homme à la nature, en particulier aux écosystèmes des courants d'eau et des forêts, et cherche dans plusieurs mythologies les clés pour réinventer notre réalité ou nous permettre, tout du moins, de la traverser.
L’exposition au Musée Oscar Niemeyer (Curitiba, Brésil) présente les œuvres réalisées dans le cadre de ces résidences et propose un nouveau dialogue entre l’oeuvre de François Andes et la Collection Asiatique du musée.

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2/12« La Traversée du désastre » de François Andes
Quel paysage peut encore se laisser contempler par les sociétés humaines qui, après avoir organisé de nombreux génocides, achèvent le XXème siècle en générant un écocide aux conséquences désastreuses?

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3/12Les Larmes de l’Océan couleront dans ce Jardin. 2018. Encre sur papier canson. 88 x 30 cm.
L'ancienne Agora est devenue un espace anachronique souvent recouvert par des villes fantômes, érigées rapidement, renfermant jalousement en leur sein les données qui pourraient préserver la mémoire collective du genre humain, après sa disparition.
© Marcello Kawase.

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4/12La Traversée du Désastre. Vue de l’exposition au Musée Oscar Niemeyer. Curitiba. Brésil. 2021.
La Traversée du désastre présente un ensemble d'œuvres qui interrogent l’évolution des rapports entretenus par l’homme à la nature, à partir d’un échange curateur/artiste qui découvre de nouveaux paysages et revisite une histoire.
© Marcello Kawase. 2021.

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5/12Les Préparatifs. Amazighs. 450 x 219 cm. Graphite sur papier canson. 2016 / 2018.
François Andes nous présente un bestiaire imaginaire vaste et fascinant, peuplé de rêves, de luttes et de symboles ancestraux issus de différentes mythologies.
© Matthieu Démarré.

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6/12La Traversée du Désastre. Vue de l’exposition au Musée Oscar Niemeyer. Curitiba. Brésil.
Les protagonistes qui y sont dévoilés sont archaïques et intemporels, et nous montrent finalement que ce qui tend à se pérenniser s’approche dangereusement de la fatalité.
© Marcello Kawase. 2021

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7/12Intervention in-situ. Dialogue avec quatre encres sur soie.Anonyme. Dynastie Qing.
Ces monstres et dieux d’une animalité humanisée sont prêts à la guerre, à l’étonnement, au silence et aussi à l’amour. Ce sont des métamorphoses révélatrices des désirs et des angoisses.
© Marcello Kawase

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8/12La Traversée du Désastre. 2021. Pigments coréen sur papier Hanji. 38 x 36 cm Masques du Bhoutan et du Japon. XXe. Papier mâché. Dimensions variables.
Un paysage que l'on ne retrouve sur aucune carte terrestre, où Thanatos et Eros jouent sauvagement le long des clairières sous la lumière du jour, toujours accompagnés d'un flux souterrain de lyrisme qui murmure doucement à travers ses canaux invisibles.
Masques du Bhoutan et du Japon. XXe. Papier mâché. Dimensions variables.
© Marcello Kawase

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9/12Les Préparatifs. Ducasse. 5 x 75 x 219 cm. Graphite sur papier canson. 2015.
François Andes cherche par le dessin une réponse au problème de la représentation psychologique à partir de sa fondation - un dépouillement littéral jusqu'à l'essentiel. Il s'agit d’un regard sur les relations humaines au plus profond, l'amour dans la haine, la liberté dans l'amour, la joie dans la liberté.
© Matthieu Démarré.

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10/12Mer Sans Soleil, Le Démon Qu’Elle Aime, Les Rocs Dansant. 3 x 23 x 58 cm. Pigments coréen sur papier et peinture murale à partir de deux sculptures antique de la collection asiatique du Musée Oscar Niemeyer. 2021.
L'artiste juxtapose au monde une faune et une population insolite jetées sur le papier par un trait cru et viscéral, rejoignant ainsi une tradition qui l’éloigne des formules surréalistes et le rapproche du monde de Jérôme Bosch, Pieter Breughel ou Alfred Kubin.
Pigments coréen sur papier et peinture murale à partir de deux sculptures antique de la collection asiatique du Musée Oscar Niemeyer. 2021.
© Marcello Kawase

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11/12Cuisine des Ancêtres. 2018 / 2021 Encre de chine et pigments coréen sur papier Hanji. 138,5 x 201 cm.
Comme dans l’Oreste d’Euripide, le surhumain chez François Andes commence là où subsiste encore l’humain. Plonger nos regards dans cette œuvre, c'est s’approcher de notre ancestralité ainsi que de notre propre bestialité. Peut-être est-ce la seule façon de traverser le désastre qui est lui, maintenant, bien réel...
Encre de chine et pigments coréen sur papier Hanji. 138,5 x 201 cm.
© Marcello Kawase

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L'Institut français et l'exposition

Les résidences de François Andes et Luiz Gustavo Carvalho en Asie et au Brésil ont été soutenues par les partenariats entre l’Institut français, la Région Hauts de France et la Métropole Européenne de Lille.
La Traversée du Désastre est un projet lauréat de la Villa Saigon de l’Institut français du Vietnam. L’Alliance Française de Curitiba est partenaire de l’exposition au Musée Oscar Niemeyer.
L’exposition sera présentée à l’automne 2021 à Belo Horizonte à la Galerie Celma Albuquerque, en partenariat avec l’Institut français du Minas Gerais.