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"Tennennomono" de Marion Delarue, au Musée des Arts Décoratifs
5 minDiplômée de l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, département objet, Marion Delarue se définit comme une artiste de l’objet corporel. En 2019, sa résidence à la Villa Kujoyama lui a permis d’explorer différentes techniques de création d’accessoires capillaires, donnant naissance à sa série Tennennomono, aujourd’hui exposée au Musée des Arts Décoratifs.
A travers l’exposition Un printemps incertain, invitation à 40 créateurs elle présente également son œuvre Parrot devotee 5, dont le musée des Arts Décoratifs vient de faire l’acquisition.
Ce portfolio propose une plongée au cœur de la série Tennennomono, de la naissance du projet à la Villa Kujoyama au Japon, à son exposition au Musée des Arts Décoratifs de Paris.
Un printemps incertain, invitation à 40 créateurs, exposition au Musée des Arts décoratifs, du 19 mai au 3 octobre 2021.
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2/12"Tennennomono", de Marion Delarue au Musée des Arts Décoratifs
"C’est durant l’époque Edo, afin de soutenir leurs imposants chignons, que les Japonaises ont recours à des objets bien spécifiques : Kushis (peignes), Kogais (baguettes capillaires) et Kanzashis (épingles à cheveux), dont la fonction utilitaire se réduira de plus en plus, jusqu’à devenir purement ornementale.
Durant ma résidence de six mois à la Villa Kujoyama, située à Kyoto, coeur du raffinement des arts et berceau des ornements de tête, je me suis appliquée à définir les singularités et les spécificités de ces objets hors du commun, en m’attachant à la plus caractéristique d’entre elles : le décor.
Cette série a été conçue en os, bois, coquillage, pierre et sabot de cheval, matériaux d’origine naturelle traditionnellement utilisés pour la confection des ornements capillaires japonais (en excluant l’ivoire, le corail et l’écaille de tortue, pour des raisons d’éthique et de réglementation)."
Marion Delarue
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3/12"Tennennomono" de Marion Delarue, au Musée des Arts Décoratifs
"Le but est de rechercher, dans ces matériaux bruts (Tennennomono en japonais), des éléments décoratifs qui leur sont intrinsèques, d’exploiter leurs « motifs naturels » et leurs nuances chromatiques insolites ; de mettre au jour l’inattendu dans le familier.
Se jouant de la confusion entre nature et artifice, entre authenticité et imitation, les pièces, par leur ambigüité, tendent à susciter chez le regardeur un sentiment d’étrangeté."
Marion Delarue
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4/12"Tennennomono" de Marion Delarue, au Musée des Arts Décoratifs
Vue d’atelier à Tokyo, découpe des dents d’un Kushi (peigne).
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5/12"Tennennomono" de Marion Delarue, au Musée des Arts Décoratifs
Kogai (baguette capillaire) en bois. 19,7 x 1,8 x 0,8 cm.
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6/12"Tennennomono" de Marion Delarue, au Musée des Arts Décoratifs
Kushi (peigne) en agate. 14,5 x 4,6 x 0,5 cm.
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7/12"Tennennomono" de Marion Delarue, au Musée des Arts Décoratifs
Kanzashi (épingle à cheveux) en coquillage. 16,3 x 0,5 x 0,5 cm.
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8/12"Tennennomono" de Marion Delarue, au Musée des Arts Décoratifs
Kushi (peigne) en bois. 11,5 x 4,7 x 0,6 cm.
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9/12"Tennennomono" de Marion Delarue, au Musée des Arts Décoratifs
Kanzashi (épingle à cheveux) en agate. 18,6 x 0,4 x 0,8 cm.
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10/12"Tennennomono" de Marion Delarue, au Musée des Arts Décoratifs
La série Tennennomono est présentée au Musée des Arts Décoratifs de Paris, dans le cadre de l’exposition Un printemps incertain, invitation à 40 créateurs, mai 2021.
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11/12"Tennennomono" de Marion Delarue, au Musée des Arts Décoratifs
Vue détaillée de la série Tennennomono. L’exposition Un printemps incertain, invitation à 40 créateurs se tient au Musée des Arts Décoratifs de Paris jusqu’au 3 octobre 2021.
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L'Institut français et l'artiste
En 2019, Marion Delarue a été lauréate de la Villa Kujoyama, une résidence d’artistes au Japon soutenue par l’Institut français.