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« Watercolors », de Nicolas Floc’h
2 minArtiste pluridisciplinaire, Nicolas Floc’h questionne, à travers installations, photographies, films, sculptures et performances, notre époque de transition marquée par le flux, la disparition et la régénération. Il mène depuis une dizaine d’années des recherches sur la représentation de l’environnement sous-marin. Il expose jusqu’au 4 novembre 2019 à la Triennale de Setouchi, au Japon.

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2/12« Watercolors », de Nicolas Floc’h
Cette nouvelle série photographique de Nicolas Floc’h porte sur les récifs artificiels japonais, ces structures immergées destinées à favoriser la vie et la reproduction d’espèces marines et à augmenter les ressources pour la pêche.

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3/12Colonne d’eau, - 25 mètres, Mer de Seto, Shodoshima, Japon, 2019
Nicolas Floc’h mène toute une recherche sur la couleur de l’eau, « Watercolors ». Comme le rappelle Hubert Loisel, océanographe, dans un entretien avec Nicolas Floc’h, la couleur de l’eau permet de déterminer la composition des milieux et le type de phytoplancton présent, élément vital pour les espèces marines et pour l’ensemble des espèces de la planète, et jouant également un rôle essentiel dans la régulation du climat.

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4/12Colonne d’eau, - 40 mètres, Pacifique, Shimoda, Japon, 2019
« La couleur de l’eau est depuis toujours utilisée par les oiseaux et les mammifères marins pour détecter les eaux productives dans lesquelles il y a du phytoplancton et qui sont donc, potentiellement, poissonneuses » (extrait d’une pièce sonore à partir d’un entretien avec Hubert Loisel, 2017).

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5/12Colonne d’eau, - 8 mètres, Mer de Seto, Aji, Japon, 2019
L’exposition est baignée dans la couleur de l’eau, grâce à une installation in situ de ces images monochromes de colonnes d’eau, issues notamment de la mer de Seto.

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6/12Coccolithophorhat, installation, 2019
Ces chapeaux conçus par Nicolas Floc’h, appelés « coccolithophorhat » (global warming protection hat) reprenant des coccolites à double ombrelle, sont à la fois un hommage à l’océan et un objet symbolique de protection contre le réchauffement climatique.

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7/12Structures productives, récif artificiel, - 8m, récif à algues, Mitoyo, Japon, 2019
Couramment appelées « récifs artificiels », ces constructions se sont développées au Japon à partir du 17e siècle, pour cultiver la mer, ressource naturelle essentielle pour les Japonais.

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8/12Structures productives, récif artificiel, - 10m, Mitoyo, Japon, 2019
Ces éléments, souvent en béton, sont en quelques années colonisés par la flore et la faune, qui les transforment en sculptures/architectures vivantes.

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9/12Structures productives, récif artificiel, - 8m, récif nurserie, Shodoshima, Japon, 2019
Si Nicolas Floc’h travaille depuis une dizaine d’années sur les fonds sous-marins, l’artiste a réalisé cette nouvelle série photographique en noir et blanc spécifiquement pour la Triennale de Setouchi.

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10/12Structures productives, récif artificiel, - 8m, Aji, Japon, 2019
La série « Structures productives » a été commencée en 2011. Le choix du noir et blanc permet à Nicolas Floc’h de souligner la dimension architecturale et sculpturale de ces récifs artificiels.

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11/12Structures productives, récif artificiel, - 9m, récif à algues, Shodoshima, Japon, 2019
En février-mars 2019, Nicolas Floc’h avait présenté pour la première fois à Paris, à la Galerie Maubert, un panorama de ses recherches menées dans la dernière décennie dans les fonds marins, à travers l’exposition « Récifs ».

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L'Institut français et le projet

Présenté à la Triennale de Setouchi du 19 juillet au 4 novembre 2019, « Watercolors », de Nicolas Floc’h bénéficie du soutien de l’Institut français dans le cadre de son partenariat avec la Ville de Lille.
L’Institut français s’associe aux collectivités territoriales pour le développement des échanges artistiques internationaux. En savoir + sur les programmes d'aide à projet en partenariat avec les collectivitiés territoriales