Joanie Lemercier
Joanie Lemercier est un artiste numérique travaillant principalement sur les projections de lumière dans l’espace. Son œuvre monumentale, une installation son et lumière sur un mur d’eau, est présentée à CHRONIQUES, la Biennale des Imaginaires Numériques, qui se tient du 12 novembre 2020 au 17 janvier 2021.
Mis à jour le 26/11/2020
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A l’âge de 5 ans, Joanie Lemercier s’initie à la création d’art sur ordinateur en fréquentant, après l’école, la classe de sa mère, professeur de dessin assisté par ordinateur dans une école de stylisme. Sa mère travaillant les motifs sur tissus dans ses cours, le goût des formes lui est resté.
Après avoir été en alternance dans une usine de confection haute couture, l’artiste déménage à Bristol, au Royaume-Uni, et devient Vidéo-Jockey (VJ), d’abord en solo, performant notamment sur la façade de la mairie de Bristol en 2007 puis au sein du label AntiVJ, qu’il cofonde en 2008 avec les artistes Yannick Jacquet, Romain Tardy et Olivier Ratsi. Il déménage à New York et fonde en 2013, son propre studio et teste des dispositifs techniques afin de pouvoir réaliser des projections sans support physique.
« La lumière comme médium, l’espace comme toile » : c’est ainsi que Joanie Lemercier définit ses projections de lumière dans l’espace, jouant avec la perception visuelle du spectateur. Ses œuvres se reconnaissent aux motifs répétitifs géométriques et minimalistes. L’artiste s’inspire de la nature et du cosmos, de l’idée du Sublime allemand.
Son œuvre Constellations (2018), présentée lors de la biennale CHRONIQUES, condense sa passion pour les motifs répétitifs, le cosmos, mais aussi les grands ensembles naturels, tels que peints par Casper Friedrich dont il s’inspire. La lumière est projetée sur des particules d’eau invisibles, formant d’intangibles structures dans l’air. Sortir des projections 2D rectangulaires est une volonté de l’artiste. Avec Brume (2017), un rideau d’eau formé d’une multitude de gouttelettes devient ainsi la toile accueillant les projections de lumière, des faisceaux lumineux formant un ensemble de formes géométriques semblant flotter dans l’air.
Joanie Lemercier a travaillé sur des conceptions de scène du festival MUTEK, dédié à la créativité numérique et à la musique électronique, au Canada ainsi qu’au Mexique, mais aussi avec les artistes Flying Lotus lors du concert au Roundhouse de Londres, et avec Adrian Utley de Portishead dans le cadre de l’olympiade culturelle de Londres en 2012.
Il a également exposé au musée des arts numériques de Beijing (CMoDA) en Chine, à Art Basel Miami et au festival du film de Sundance en 2013 aux Etats-Unis.
Son studio, créé à l’origine à New York, est aujourd’hui basé à Bruxelles. Son travail est représenté par plusieurs galeries dans le monde, notamment Muriel Guepin à New York.
- 1982
1982
Joanie Lemercier naît à Pithiviers, en France.
- 2006
2006
Il réalise ses premières vidéoprojections en solo à Bristol.
- 2008
2008
Il cofonde le label visuel AntiVJ avec Yannick Jacquet, Romain Tardy and Olivier Ratsi
- 2013
2013
Il fonde son propre studio à New York. Il se concentre sur la recherche et le développement d’œuvres d’art et d’expériences qui utilisent la lumière projetée dans l’espace.
- 2015
2015
Le studio est désormais basé à Bruxelles et est dirigé par Juliette Bibasse.
- 2020
2020
Il expose au festival Maintenant de Rennes, festival d'arts, de musiques et de nouvelles technologies, et à CHRONIQUES, Biennale des Imaginaires Numériques.
Joanie Lemercier est programmé dans le cadre de Chroniques, la Biennale des Imaginaires Numériques (12 novembre 2020 – 17 janvier 2021), dont l'Institut français est partenaire avec son Focus Arts et créations numériques.