Yannick Lecomte alias Lecomte de Brégeot est né à Paris en 1986 mais il grandit à Lyon. Adolescent au tournant des années 90 et 2000, il succombe à la techno des Chemical Brothers et de Prodigy et écume les raves chaque weekend.

A l’aube de la vingtaine, après avoir été DJ, il commence à composer sa propre musique à partir de machines, à la croisée des chemins entre techno, new wave et house, mais il faudra attendre quelques années pour qu’il s’y consacre à temps plein.

 En 2015 il se produit à la Techno Parade de Paris  et en 2016 il sort son premier EP There was a day suivi par la suite par deux autres EP Pretty Ashes et Fragment.

En 2020 il est sélectionné au BPM Contest, un tremplin dédié aux producteurs de musique électronique et en 2021 il est lauréat de la sélection du FAIR, tremplin musical né en 1989 qui a pu lancer des artistes tels que IAM et Christine and The Queens. Un album, écrit pendant le confinement, ne devrait pas tarder à voir le jour. 

Lecomte de Brégeot occupe une place singulière dans le paysage musical français actuel grâce à l’alliage entre la « froideur » des machines qui donnent lieu à une musique électro new wave, aux accents 80’s (qui fait parfois penser au maestro du genre, Giorgio Moroder) et la chaleur humaine portée par des voix féminines et des mélodies entêtantes.

Son esthétique sonore moderne et surannée lui a ouvert les portes d’une collaboration au long cours avec la prestigieuse marque Yves Saint-Laurent. Ses morceaux Paris 1985, Slash et Carry On ont chacun illustré une campagne publicitaire vidéo pour l’enseigne de luxe. Le côté cinématographique de sa musique lui a également permis d’illustrer musicalement des publicités pour diverses marques de moto. A quand la bande originale d’un film ?

Malgré une carrière assez jeune, Lecomte de Brégeot  a déjà tourné à travers la France mais aussi en Russie, où sa musique est plébiscitée et où ses sets se finissent sous des applaudissements ! Il devait d’ailleurs y retourner pour une mini tournée début décembre 2021 mais le variant Omicron en a décidé autrement... 

Sa récente collaboration avec Violet Chachki, drag queen megastar (plus de 2 millions d’abonnés sur Instagram) grâce à sa victoire du RuPaul’s Drag Race en 2015, sur le morceau Mistress Violet, véritable pépite de synthpop hypnotique, devrait en tout cas lui ouvrir de nouveaux horizons.