Nabalüm grandit à Abidjan où elle commence à chanter dès sa plus tendre enfance en imitant les voix qu'elle entend à la radio et en inventant ses propres mélodies.

Totalement autodidacte, elle se forme en jouant dans les cafés-concerts de la capitale ivoirienne. Sa voix profonde, veloutée et généreuse en émotions lui vaut d'être rapidement remarquée, dès l'âge de 19 ans, lors de concours de chant locaux.

Nabalüm revendique l'inspiration des plus grands artistes africains – le Sénégalais Ismaël Lô, la Malienne Fatoumata Diawara ou encore le Congolais Lokua Kanza – et de chanteurs de la scène pop internationale, comme Adèle ou Bruno Mars.

Nabalüm sort son premier EP, qui porte son nom, en 2016. Sous le label La cour du Naaba, du chanteur burkinabè Alif Naba, dont elle est la jeune protégée, cet EP inclut les chansons « M'yamê », « Wili », « Pag Nitam », ainsi qu'une version acoustique de « Wili » et une version instrumentale de « M'yamê ».

Très attachée à ses racines, l'interprète écrit des chansons qui racontent la vie de la jeunesse africaine, abordent la condition des femmes en Afrique ou des faits de société du Continent.

Nabalüm tire également son inspiration de son vécu et ses expériences personnelles. Elle définit son style musical comme de l'afro-soul empreint de colorations burkinabè.

En 2018, elle prépare son premier album, intitulé Saké.

Nabalüm est une artiste à vocation internationale : « Je rêve de jouer partout où la musique peut m'emmener, que ce soit à Paris, aux États-Unis, au Canada, en Afrique du Sud, au Rwanda, partout dans le monde, parce que je veux voir le monde, je veux être une citoyenne du monde, je veux m'envoler », déclarait-elle en octobre 2017 dans un entretien à Onlyfrenchtv.

Ce public international, elle le séduit en chantant dans plusieurs langues : le mooré, sa langue maternelle, le malinké, le français et parfois l'anglais. Malgré tout, sa langue préférée reste le mooré, pour la profondeur qu'il apporte, à son sens, à ses textes.