Comment définiriez-vous l’éloquence ?

Je vois l’éloquence comme la capacité de changer la façon de penser des autres. Une personne éloquente peut donc faire beaucoup : elle pourra décider ce qui est correct et ce qui ne l’est pas et son public va la croire parce qu’elle est, justement, éloquente.

L’éloquence est un grand pouvoir sur les autres, pas toujours contrôlable. Et il est très difficile de savoir si c’est la personne ou ses arguments qui convainquent. L’éloquence est une arme – utilisée tous les jours par exemple par les hommes politiques. Cependant, ce n’est pas une arme destructrice, plutôt constructrice, que tout le monde devrait avoir le droit d’utiliser, ou au moins devrait savoir utiliser.En bref, l’éloquence est pour moi un droit, un pouvoir et une opportunité.

La langue française est-elle à vos yeux une langue éloquente ? Que représente-t-elle pour vous ?

Je pense que l’éloquence ne dépend pas de la langue mais de la personne. Une personne éloquente peut convaincre dans n’importe quelle langue!

La langue française représente une partie très importante de mon enfance et de ma jeunesse. J’ai étudié le français pendant 5 ans à l’école primaire, puis j’ai suivi un enseignement en français pendant 6 ans dans un lycée bilingue. C’est grâce à la langue française que j’ai fait la plupart de mes voyages et de mes expériences extrascolaires, qui m’ont permis de faire de nombreuses rencontres.

Pourquoi avez-vous participé à ce concours d’éloquence en Italie ?

J’ai participé à ce concours d’éloquence grâce à mon lycée. Et comme je le disais, je considère que l’éloquence devrait être un droit. J’ai aussi vu ce concours comme un défi, une opportunité de dépasser mes limites en prenant la parole en public.