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Mariya Gabriel, Commissaire européenne (1/2)

Nous sommes convaincus que nous devons réinventer des formes de production et d’accès à l’art et à la culture, et celles-ci doivent notamment être numériques et durables.

Depuis le 1er janvier 2022, la France assure pour six mois la Présidence du Conseil de l’Union européenne. Dans cette première partie de l'entretien, Mariya Gabriel, commissaire européenne à l’Innovation, la recherche, la culture, l’éducation et la jeunesse, aborde le rôle de la culture au regard des priorités politiques de la Présidence française du Conseil de l’Union européenne, les actions en faveur de la jeunesse européenne ou encore l'importance de l'apprentissage des langues pour la réalisation de l’espace européen de l’éducation. 

Mis à jour le 09/05/2022

15 min

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Mariya Gabriel 1
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Mariya Gabriel © DR

La présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE) est placée sous le triptyque « Relance, puissance, appartenance ». Selon vous, quel rôle et quelle place peut jouer la culture au regard de ces trois priorités politiques et plus largement au sein du projet européen ?

Le programme de la présidence française et la pertinence de ses priorités pour la coopération de l’Union européenne (UE) sont très ambitieux, ce qui nous paraît très positif. L’UE vit en effet un moment crucial pour assurer la reprise des secteurs de la culture et de la création, qui ont été durement touchés par la pandémie. 

Avant la pandémie, la contribution économique des secteurs de la culture et de la création était plus importante que celle des télécommunications, des technologies de pointe, des produits pharmaceutiques ou de l’industrie automobile. La reprise de ces secteurs est donc nécessaire pour que nos vies culturelles et sociales ne soient pas encore appauvries, mais aussi pour la reprise de l’économie dans son ensemble. 

Après cette période critique, nous devons donc nous demander où nous voulons que ces secteurs soient à long terme. Nous sommes convaincus que nous devons réinventer des formes de production et d’accès à l’art et à la culture, et celles-ci doivent notamment être numériques et durables. Nous devons promouvoir la culture en tant qu’espace libre d’expression, de liberté et de débat, parvenant ainsi à renforcer nos démocraties et à assurer nos valeurs européennes essentielles. En outre, la culture est absolument essentielle pour le rôle joué par l’Europe sur la scène mondiale et est un puissant vecteur de développement durable. C’est la culture qui permet de développer un sentiment d’appartenance et de cohésion qui découle des pratiques et traditions culturelles ainsi que des sites de patrimoine culturel. 

Pour exploiter tout ce potentiel, des investissements publics et privés ciblés sont nécessaires dans ces secteurs. Dans ce contexte, les secteurs de la culture et de la création bénéficieront dans une large mesure du soutien apporté au titre de la facilité pour la reprise et la résilience (FRR), grâce à des mesures favorisant les compétences ou la numérisation des entreprises. En outre, le programme « Europe Créative » a été porté à 2.5 milliards d’euros, ce qui permet de renforcer le soutien aux artistes individuels et aux professionnels de la création. En ce qui concerne la recherche et l’innovation, Horizon Europe a consacré près de 2 milliards d’euros à la recherche sur le patrimoine culturel et à des projets axés sur l’innovation dans les domaines de nos industries créatives. En plus, sur le plan législatif, nos nouvelles règles en matière de droit d’auteur fixent une norme pour l’utilisation des contenus créatifs en ligne et garantissent que les créateurs sont équitablement rémunérés dans l’espace numérique, tout en protégeant d’autres droits fondamentaux tels que la liberté d’expression.

Pour s'y retrouver dans toutes les possibilités de financement de l'UE destinées à la culture et à la créativité, nous avons lancé le guide de financement CulturEU : un outil interactif en ligne convivial qui permet d'obtenir des informations sur plus de 75 possibilités de financement en trois clics seulement. Nous souhaitons qu'il aide les acteurs de toutes tailles à accéder plus facilement aux financements européens.

Nous pensons qu'il s'agit de mesures importantes pour que les secteurs culturels et créatifs prospèrent et renforcent leur rôle important dans le projet européen et la coopération européenne. 

L'Année européenne de la jeunesse 2022 offre de nombreuses opportunités (...). Les jeunes peuvent acquérir les connaissances, les aptitudes, les compétences, les valeurs et les attitudes dont ils ont besoin.

La Commission européenne a décrété 2022 une « Année européenne de la jeunesse ». Quelle est la portée d’une telle initiative ? Quels seront les temps forts de la programmation ? 

L’Année européenne de la jeunesse est très importante pour générer une nouvelle dynamique européenne. En lien étroit avec NextGenerationEU, le plan de relance européen pour concrétiser les transitions verte et numérique, l'Année servira à mobiliser les jeunes pour le projet européen.

De plus, il est essentiel que l’année ait lieu maintenant afin de proposer de nouvelles perspectives aux jeunes qui ont tellement souffert de la pandémie, qui a mis leurs vies sur pause et les a privés de tant d’opportunités de développement professionnel, d’éducation et surtout d’échanges et de liens sociaux.

C’est pour cela que les objectifs de l’année - l’inclusion de tous les jeunes, le développement de leur sens civique, la mise en évidence des opportunités européennes, nationales et locales qui leur sont offertes, ainsi que la prise en compte du point de vue des jeunes dans les décisions politiques - sont si ambitieux. 

Ces objectifs stimuleront les efforts de l'Union européenne, des États membres, des autorités régionales et locales ainsi que des acteurs de la société civile pour honorer, soutenir et s'engager auprès des jeunes, y compris ceux qui ont moins d'opportunités, afin d’assurer un impact positif à long terme pour les jeunes. 

Dans cette optique, l'Année européenne de la jeunesse 2022 incite davantage les jeunes européens à apporter leurs contributions et leurs idées pour façonner l’avenir de l'Union et de la société en général. Elle est également l'occasion de sensibiliser aux possibilités qui s'offrent aux jeunes.    

L'Année européenne offre de nombreuses opportunités de participer à des activités d'apprentissage et d'engagement civique, notamment par le biais de la Conférence sur l'avenir de l'Europe. Les jeunes peuvent acquérir les connaissances, les aptitudes, les compétences, les valeurs et les attitudes dont ils ont besoin pour aller de l'avant, se former en tant qu’adultes et en tant que citoyens. Ils peuvent également se familiariser avec le paysage politique, au niveau européen, national et régional.  

À mes yeux, l'année 2022 n’est qu’un début. Les réalisations de cette année ont le potentiel de devenir les fondations sur lesquelles construire un nouvel avenir pour la jeunesse en Europe. Une réalité dans laquelle la voix des jeunes est prise en compte dans toutes nos politiques européennes. 

Voilà la portée visée par l’Année Européenne de la jeunesse

Afin de rendre cette année aussi pertinente et inclusive que possible pour les jeunes européens, nous souhaitons que les différents évènements, initiatives et actions puissent se déployer au niveau Européen, mais aussi au niveau national, régional et local. 

C’est pour cette raison, qu'en plus des grands évènements prévus par les Présidences française et tchèque durant l’année 2022 et des initiatives européennes comme l’initiative ALMA (un programme de mobilité transfrontalière pour les jeunes qui ne sont ni employés, ni engagés dans des études ou une formation), que j’appelle les jeunes, les autorités régionales et locales, ainsi que les États membres à proposer leurs propres initiatives. 

Pour les faire connaitre aux jeunes, le Portail européen de la jeunesse est le point d'entrée unique pour l'Année avec sa section dédiée qui rendra accessible la large palette d’évènements et d’initiatives. Le portail inclura une section consacrée au renforcement de l’esprit de communauté entre jeunes, où l’on trouvera leurs aspirations et leurs espoirs. Il inclura aussi une section où les jeunes journalistes auront la possibilité de s'exprimer. 

C’est ensemble que nous créerons une année pour tous les jeunes, à l’image de tous les jeunes. 

La vision d’une Europe solidaire et interconnectée, ainsi que le renforcement de l’identité européenne, sont au centre du projet DiscoverEU.

En début d’année, quelque 60 000 nouveaux titres de transport gratuits ont été accordés à des jeunes âgés de 18 à 20 ans dans le cadre du dispositif DiscoverEU. Quels enjeux placez-vous derrière ce type d’opération basée sur la mobilité en Europe ?

DiscoverEU est une perle du programme Erasmus+ qu’elle a rejoint cette année après 3 ans d’action préparatoire. Grâce à cette initiative lancée en juin 2018, la Commission européenne a déjà octroyé un titre de transport à plus de 130 000 jeunes, leur permettant ainsi d’explorer notre merveilleux continent. La vision d’une Europe solidaire et interconnectée ainsi que le renforcement de l’identité européenne sont au centre de ce projet, que ce soit par les rencontres entre jeunes ou par la découverte de différentes cultures. Nous avons aussi à cœur d’en faire un outil de transition vers une Europe plus verte.

Dès le premier appel à candidatures en juin 2018, nous avons encouragé les jeunes voyageurs à visiter les sites de notre patrimoine culturel. L’enquête qu’ils remplissent après leurs voyages a révélé qu’un grand nombre d’entre eux élargissent leur connaissance de la culture et de l’histoire européennes, et notent même une amélioration de leur pratique d'une ou de plusieurs langues étrangères. Spontanément, les jeunes s’orientent vers les visites culturelles lors de leurs voyages. Environ 70% d’entre eux ont déclaré avoir visité des musées lors de leur expérience avec DiscoverEU. Les participants partagent avec enthousiasme leurs expériences sur les plateformes en ligne mises à leur disposition par la Commission européenne: le Portail européen de la jeunesse, mais aussi les comptes Facebook, Instagram et Twitter dédiés à la jeunesse européenne. De même, ils sont plus de 50 000 à utiliser le groupe Facebook #DiscoverEU Official, non seulement pour y partager leurs itinéraires et leurs découvertes culturelles mais aussi pour promouvoir le patrimoine de leur pays auprès des autres voyageurs issus de tous les états membres de l’Union européenne. 

En 2022, la Commission européenne renforce la dimension culturelle de DiscoverEU. L’une des actions concrètes est d’offrir aux participants la carte jeune européenne (European Youth Card) leur permettant d’accéder à de nombreuses réductions pour des évènements culturels tels que des festivals, spectacles, ou encore pour l’accès à des musées et expositions. De plus, une route culturelle sera publiée sur le portail européen de la jeunesse avant l’été, afin d’inspirer les jeunes à visiter les capitales européennes de la culture, les sites labellisés « patrimoine européen » ainsi que d’autres hauts lieux de la culture européenne. Enfin, grâce à l’intégration de DiscoverEU au sein du programme Erasmus+, les 36 agences nationales en charge de la mise en œuvre du programme vont organiser des formations afin de préparer les jeunes à leurs voyages. La question des échanges interculturels y sera notamment traitée. Ces agences vont également organiser des « rencontres DiscoverEU », qui sont des évènements entre jeunes, se tenant une fois par an minimum dans chaque pays participant au programme Erasmus+. La culture y tiendra une place prépondérante, notamment par des visites. Certaines de ces rencontres ont déjà eu lieu, je pense par exemple à la rencontre organisée à Tuusula en Finlande, qui introduisait les participants aux traditions finlandaises comme le chant et la danse folklorique, ou encore la musique classique. 

Un autre objectif important de DiscoverEU est d’inspirer les jeunes à adopter un style de vie durable, notamment en adoptant sur le long terme les moyens de transport peu polluants, tels que le train. Et cela fonctionne. Plus de 90% des jeunes participants ayant répondu à notre enquête disent qu’ils sont prêts à utiliser davantage le train pour leurs futurs voyages au sein de l’Union européenne. 

L’apprentissage des langues est au cœur de la réalisation de l’espace européen de l’éducation.

Précisément, au cœur de l’action de l’Institut français et du réseau culturel français figurent naturellement l’apprentissage de la langue française mais aussi la valorisation du plurilinguisme. Quels liens établissez-vous entre la nécessité de favoriser les mobilités en Europe et la promotion de l’apprentissage des langues qui composent l’Union européenne ?

L’apprentissage des langues est au cœur de la réalisation de l’espace européen de l’éducation, car ce sont les langues qui nous permettent de réaliser cette vision ambitieuse définie par la Commission européenne pour 2025. Cette vision est celle d’une Europe dans laquelle l’éducation, la formation et la recherche, que l’on souhaite inclusives et de qualité, ne sont pas entravées par les frontières. Passer du temps dans un autre État membre pour étudier, apprendre ou travailler y serait la norme. 

Pour faire de ce projet une réalité, il est essentiel de franchir les obstacles liés au manque de maîtrise des langues étrangères. Une première étape fondamentale consiste à mettre en œuvre, au niveau scolaire, la stratégie des trois langues — à savoir la langue de scolarisation plus deux autres — qui permettra aux élèves d’atteindre des niveaux de compétences plus élevés. Cette stratégie est définie dans la Recommandation du Conseil relative à une approche globale de l’enseignement et de l’apprentissage des langues adoptée par les États Membres en 2019.

En quoi cette stratégie consiste-elle plus précisément? Rappelons-nous que toute éducation commence par la langue. La maîtrise de la langue de scolarisation est une compétence fondamentale pour tout apprentissage. Un niveau insuffisant dans la langue de scolarisation peut contribuer considérablement au sentiment d’échec et de mal-être des élèves. Outre le soutien à la maîtrise de la langue de scolarisation, la valorisation de la diversité linguistique est un enjeu de justice sociale et d’inclusion, car la langue est porteuse d’identité. Valoriser les langues maternelles ensemble avec la langue de scolarisation aura une incidence positive sur la confiance en soi des élèves, leur motivation, leur investissement à l’école et dans leurs résultats scolaires. La diversité linguistique doit être intégrée dans les méthodes pédagogiques comme un atout plutôt qu’un obstacle à l’enseignement et à l’apprentissage. Il est impératif de soutenir les enseignants, les formateurs et les chefs d’établissements pour renforcer leur sensibilisation linguistique et leur faire adopter des pratiques inclusives, innovantes et multilingues dans les salles de classe. L’ensemble de ces éléments feront partie intégrante de la prochaine Recommandation de la Commission européenne « Passeport pour la réussite scolaire »

Laissons l’ensemble des langages fleurir au sein de l’école ! Ceci sera bénéfique pour tous les élèves. Et puis, il est très important d’acquérir des compétences dans une première langue étrangère et par la suite une deuxième. 

Je voudrais maintenant vous illustrer plus précisément comment le programme Erasmus+ contribue au multilinguisme. De 2014 à 2020, le programme a soutenu plus de 20 000 projets portant sur l’apprentissage et l’enseignement des langues, dans tous les secteurs de l’éducation, de la formation et de la jeunesse. Le label européen des langues est destiné à valoriser et encourager davantage les initiatives innovantes dans ce domaine. 

Non seulement les projets financés par le programme contribuent à développer l'apprentissage des langues à travers l'Europe, mais les mobilités soutenues par Erasmus+ sont un excellent moyen d'aider les jeunes Européens à explorer le paysage linguistique de l'UE. Et nous avons également des plateformes collaboratives pour les enseignants, comme eTwinning, que beaucoup d'entre vous connaissent certainement. 

Pour la période 2021-2027, comme vous le savez, nous avons presque doublé le budget alloué à Erasmus+, qui s'élève désormais à 28,4 milliards d'euros ! Doté d'un budget plus important, le nouveau programme est plus ambitieux que le précédent, non seulement par le nombre d'activités et de projets de mobilité soutenus, mais aussi par l'étendue des opportunités offertes. Pour vous donner quelques exemples : 

Depuis l’année dernière, les élèves de l'enseignement général peuvent également bénéficier d'Erasmus+ et partir à l'étranger, individuellement ou avec leur classe. Cela contribue énormément à renforcer leurs compétences en matière d'apprentissage des langues. En outre, le nouveau programme a mis en place des mécanismes spécifiques de soutien à l'apprentissage des langues pour certains groupes identifiés comme prioritaires dans les écoles et dans l'enseignement professionnel, qui en ont le plus besoin.

Soutenir des approches globales de l'enseignement et de l'apprentissage des langues fait partie des priorités de coopération entre les organisations de différents pays participant au programme.

Nous renforçons également les outils de valorisation, comme le Label Européen des Langues. Cet outil reconnaît la qualité des projets d'enseignement et d'apprentissage des langues, dans tous les secteurs de l'éducation.

En conclusion, je dirais que l’apprentissage des langues et les mobilités constituent un cercle vertueux : des bonnes compétences linguistiques sont nécessaires pour réaliser une mobilité ; à son tour, avoir réalisé une mobilité à l’étranger contribue à un meilleur apprentissage des langues et des compétences linguistiques renforcées. 

La plateforme Creatives Unite offre un espace commun à tous les secteurs de la culture et de la création en Europe et au-delà, pour partager leurs initiatives et actions en réponse à la crise de la COVID-19.

La crise a fortement impacté les jeunes ces deux dernières années, mais aussi les artistes et les auteurs et un grand nombre de professionnels du secteur de la culture. Comment l’Europe peut-elle les aider à avancer malgré tout ? Quels leviers activer pour favoriser leur développement ?

Les arts et la culture sont effectivement parmi les secteurs les plus touchés par cette crise sans précédent. La pandémie a gravement pesé sur les secteurs de la culture et de la création, qui ont perdu plus de 30 % de leurs recettes. La crise a eu des effets dévastateurs, en particulier sur le secteur des arts du spectacle (-90 % de chiffre d’affaires entre 2019 et 2020) et sur le secteur de la musique (-76 %). 

Plusieurs instruments au niveau Européen pourraient soutenir spécifiquement les secteurs de la création de différentes manières, notamment par l’intermédiaire des nouveaux programmes « Europe créative », Erasmus+, Horizon Europe (doté d’un pôle consacré à la culture, à la créativité et à la société inclusive), d’une future CCI (communauté de la connaissance et de l’innovation) spécifiquement consacrée aux secteurs de la culture et de la création et au patrimoine culturel, du programme pour une Europe numérique, d’InvestEU et de la facilité pour la relance et la réforme. J’aimerais également vous inviter à contribuer à la plateforme « Creatives Unite », une plateforme pour et par les secteurs de la culture et de la création, que j’ai aidé à mettre en place. La plateforme Creatives Unite offre un espace commun à tous les secteurs de la culture et de la création en Europe et au-delà, pour partager leurs initiatives et actions en réponse à la crise de la COVID-19. 

L'Institut français et la PFUE

À l’occasion de la Présidence française du Conseil de l'Union européenne 2022, l’Institut français est particulièrement mobilisé pour œuvrer à la traduction des objectifs définis par le gouvernement pour cette Présidence. L’Institut français met en œuvre, en ce sens, une série de dispositifs et temps forts culturels qui contribuent à valoriser la créativité européenne. 

En savoir + sur la programmation culturelle de l'Institut français durant la PFUE 

En savoir + sur la coopération européenne à l'Institut français 

L'institut français, LAB