La première étape, « Penser l’islam depuis l’Afrique », s’est tenue le 28 mars à Rabat. Deux tables rondes ont été organisées afin de valoriser les travaux des universitaires, penseurs et penseuses de l’islam en Afrique. Elles ont permis d’explorer les enjeux de transmissions, de circulations et de pratiques de l’islam sur le continent africain et au sein des diasporas africaines.

Une table ronde « Penser l’islam depuis l’Afrique au prisme du patrimoine » sera organisée à Dakar le 22 octobre, au Musée Théodore Monod d’art africain. Elle sera modérée par Mahamet Timera et permettra à Seydi Djamil Niane, Ndeye Astou Sy, Marmarame Seck, Ibrahima Faye et Maimouna Eliane Thior de poursuivre les discussions qui se sont tenues à Rabat le 28 mars en analysant les pratiques et transmissions de la religion musulmane en Afrique sous le prisme du patrimoine matériel et immatériel des sociétés africaines.

MODÉRATEUR 

• Mahamet Timera, Professeur de sociologie à l'Université Paris Diderot, Paris 7 (UFR Sciences sociales).

INTERVENANT(E)S 

• Seydi Djamil Niane, chargé de recherche titulaire en islamologie à l’IFAN.
• Mamarame Seck, représentant du CUDIS et chargé de recherche titulaire à l’IFAN, Linguistique africaine descriptive et terminologie.
• Ibrahima Faye, chargé de recherche assimilé en littérature orale et africaine à l’IFAN.
• Ndeye Astou Sy, biochimiste, elle se revendique féministe. Elle est petite fille de Seydi Hadj Malick SY, guide de la confrérie Tijaniya.
• Maimouna Eliane Thior, doctorante en sociologie à l’université Rennes 2. Elle travaille sur l’évolution des femmes sénégalaises entre influences islamiques et occidentales sous le prisme de la classe sociale.

La deuxième étape, « Islam et féminismes », se déroulera le 24 et 25 octobre à Saint- Louis, en marge du Forum Exclusivement Féminin organisé par l’Institut français du Sénégal à Saint-Louis. 

Une première table ronde, « Statut et droits des femmes en Islam », réunira Sadio Ba Gning, Aïcha Barkaoui et Seydi Djamil Niane. Elle sera modérée par Saliou Ngom et se tiendra le 24 Octobre à l’Université Gaston Berger. Elle permettra d’explorer l'égalité des genres dans les sociétés musulmanes en Afrique.

MODÉRATEUR : 

• Saliou Ngom, chercheur en sciences sociales à l'Institut fondamental d'Afrique Noire (IFAN-Cheikh Anta Diop) de l'université de Dakar. Il est affilié au laboratoire d'Anthropologie culturelle de l'IFAN.

INTERVENANT(E)S :

• Sadio Ba Gning, enseignante-Chercheure de sociologie à l’Université Gaston Berger de Saint Louis du Sénégal.
• Aïcha Barkaoui, professeure chercheure à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Aïn Choch de l’Université Hassan II de Casablanca.
• Seydi Djamil Niane, chargé de recherche titulaire en islamologie à l’IFAN.

La seconde table ronde, « Féminisme islamique : naissance et progression d’un mouvement », permettra à Mouna Ouafik, Malika Hamidi, Hanane Karimi et Maimouna Eliane Thior d’examiner les fondements du féminisme islamique et les différentes réceptions du mouvement au sein des sociétés musulmanes et au-delà. Cette table ronde sera modérée par Ndeye Astou Ndiaye et se tiendra le 25 octobre à l’Institut français du Sénégal à Saint-Louis.

MODÉRATRICE :

• Ndeye Astou Ndiaye, maitresse de conférences à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal, à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques, Docteure Ndeye Astou Ndiaye est autrice de romans, nouvelles et contes. 

INTERVENANTES : 

• Mouna Ouafik, poète, nouvelliste et journaliste marocaine.
• Malika Hamidi, enseignante associée au département des sciences politiques à l'Université Libre de Bruxelles, Chargée de recherche au FNRS et Postdoctorante à l'Université Catholique de Louvain. 
• Hanane Karimi, maîtresse de conférences en sociologie à l'université de Strasbourg. Autrice du livre "Les femmes musulmanes ne sont-elles pas des femmes?" paru en 2023 aux éditions Hors d'Atteinte. 
• Maimouna Eliane Thior, doctorante en sociologie à l’université Rennes 2. Elle travaille sur l’évolution des femmes sénégalaises entre influences islamiques et occidentales sous le prisme de la classe sociale.