Le projet a été conçu en étroite collaboration avec la scène expérimentale du Théâtre National de Grèce et le Centre de Recherche pour la danse Isadora et Raymond Duncan (situé dans la commune de Vyronas, en périphérie d’Athènes), deux structures publiques. Outre les deux institutions pilotes, le projet s’est développé jusqu’à réunir au total une dizaine de partenaires locaux : l‘Organisme de la culture et des sports de la ville d’Athènes, le festival d’Athènes-Epidaure ainsi que trois lieux indépendants ayant accueilli des ateliers (Rabbit Hole, One Minute Space, Latraac Skate Café). 

Au cours de ces trois semaines, quatorze artistes grecs, français ou allemands de niveau international ont ainsi été invités successivement à conduire des ateliers dans les différents lieux partenaires. 

Près de 300 candidatures ont été reçues et environ 120 ont été retenues pour participer aux ateliers, qui ont pris des formes très diverses :

• Construction d’une scénographie à partir de matériaux détournés temporairement du circuit de recyclage, avant d’y être réinsérés (Théo Mercier et Arthur Hoffner) ; 
• Création in situ de performances interrogeant la liberté du corps dans l’espace public (Nadia Beugré) ou l’interconnexion entre le corps et son environnement (Nefeli Papadimouli) ; 
• Ou encore élaboration théorique d’une scénographie et mesure de son impact environnemental (Samuel Valensi). 

Le grand public a pu prendre part au programme au travers d’une soirée de conférences et de débats qui s’est tenue à l’Institut français de Grèce le 27 juin et en assistant aux restitutions des ateliers de Nadia Beugré, Yorgos Sapountzis et Nefeli Papadimouli. L’ensemble de ces événements publics ont permis d’initier une série de discussions sur le rôle politique de l’artiste et les moyens dont dispose le milieu culturel en Grèce pour accompagner les transformations sociétales et la transition écologique. 

« Ménage à trois », est un projet pluridisciplinaire conçu avec le Goethe Mexiko et le Musée du Chopo. Il a été présenté avec la collaboration des Festivals pionniers Mix México - Cine y Diversidad Sexual dans le cadre de sa 28ème édition et le Festival Internacional por la Diversidad Sexual (FIDS). 

Il s’est déroulé pendant le Mois des Fiertés de Mexico. Lors de l’évènement principal, le 28 juin, plus de 1000 personnes se sont rendues au Musée du Chopo afin de célébrer la diversité sexuelle à travers des performances, un concert et un festival de cinéma. 

L’événement a permis de promouvoir les échanges entre les invités français (la réalisatrice Claire Burger, l’acteur Pierre Emö et le chorégraphe Rafi Martin), allemands (les réalisateurs Markus Stein et Veit Helmer) et mexicains (les réalisateurs Diego Del Río et Julián Hernández, ainsi que le lutteur queer "exótico" Demasiado). 

La réalisatrice française Claire Burger a reçu à cette occasion le prix Mariposa du festival MIX pour la diversité sexuelle et de genre, ex-aequo avec le réalisateur allemand Markus Stein, pour son film "Langue étrangère". 

La journée s’est clôturée par un spectacle de lutte mexicaine (lucha libre), visant à célébrer les 15 ans de l'association de lutte queer créée par le lutteur "exótico" Demasiado. 

Le Bureau Français à Taïwan a organisé en octobre 2024 une Semaine des Droits, conçue en coopération avec le Goethe institut de Taipei, dans le cadre du Fonds Culturel Franco-Allemand 2024. Un Tribunal Fictif International France-Allemagne-Taïwan ciblant la jeunesse étudiante taïwanaise et le grand public est venu clôturer cette semaine, le 4 octobre dernier. 

C'est la première fois qu’un tribunal fictif est organisé à Taïwan, dans le cadre d’un appel à participation largement ouvert au grand public et suite aux nombreuses réponses, qui ont permis de constituer une Cour structurée autour d’une équipe d’avocats et de procureurs issus de la société civile. 

Le cas fictif jugé dans le cadre du Tribunal était celui d’une erreur médicale commise par un professionnel de santé utilisant l’intelligence artificielle dans le cadre de son travail. 

Chacun a pu prendre part à cet exercice démocratique collectif, organisé en plusieurs temps :

• Présentation d'un litige fictif par le président du tribunal. Dans le cas d'espèce, une erreur médicale commise par un médecin assisté par une intelligence artificielle. La question posée était celle du partage de la responsabilité entre l'hôpital, le médecin et le développeur de l'IA.
• Plaidoyer par une équipe de "procureurs", puis par une équipe "d'avocats", toutes deux constituées de membres de la société civile.
• Appel à la barre d'experts internationaux comme "témoins" : notamment Alexandra Bensamoun, Professeure de droit privé et de sciences criminelles, spécialiste de la propriété intellectuelle et du droit du numérique, à l’Université Paris-Saclay
• Questions posées aux témoins par les procureurs et par les avocats (les questions ont été articulées autour de la compatibilité entre régulation et innovation dans le domaine de l'IA)
• Appel à la barre d'un jury composé de membres de la société civile, qui votent en faveur des avocats ou des procureurs
• Conclusion du Président du Tribunal.