de zooms
Zoom
Danse
Image
Biennale de la danse en Afrique 2023
Crédits
© marianosilvaphoto

Biennale de la danse en Afrique à Maputo du 20 au 26 novembre

Après Luanda, Antananarivo, Paris, Tunis, Bamako, Johannesburg, Ouagadougou et Marrakech, la Biennale de la Danse en Afrique s’installe à Maputo au Mozambique du 20 au 26 novembre prochain.  Cette nouvelle édition, en partenariat avec l’Institut français, sera mise en œuvre par Quito Tembe, directeur du festival de danse Kinani. Elle portera sur le thème « Au-delà… », qui se veut une réelle vitrine de la danse contemporaine sur le Continent.

Mis à jour le 05/12/2023

2 min

L’institut français soutient la structuration de la filière de la danse en Afrique avec notamment deux programmes, la Biennale de la danse en Afrique et le programme Résidanses. 

 

La Biennale de la danse en Afrique 

La Biennale de la danse en Afrique est une manifestation majeure pour consolider le développement et la visibilité de la création chorégraphique sur le continent. Accompagnée par l’Institut français depuis sa création il y a près de 30 ans, l’originalité de cet évènement est d’être itinérant et de s’appuyer sur des festivals portés par des opérateurs culturels du continent. Plateforme de découverte et de diffusion reconnue, elle attire des professionnels de la danse, programmateurs et journalistes du monde entier. 

 

Un comité artistique réunissant des chorégraphes et opérateurs du continent 

La dynamique de la Biennale de la danse est accompagnée par un comité́ artistique, composé de chorégraphes et acteurs clés de la danse en Afrique : Hafiz Dhaou (Tunisie),  Taoufik Izzediou (Maroc), Qudus Onikeku (Nigéria), Salia Sanou (Burkina Faso), Virginie Dupray (France), et Quito Tembe (Mozambique).

 

La programmation de Quito Tembe à Maputo 

Audacieuse et engagée, cette nouvelle édition au Mozambique, du 20 au 26 novembre se donne pour objectif de constituer une réelle vitrine de la danse contemporaine en Afrique, avec un éclairage particulier sur la danse d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe. Durant six jours, la ville accueillera de nombreux artistes et chorégraphes africains émergents, dont sept jeunes chorégraphes soutenus par le programme « Résidanses » : Daouda Keita, Mohamed Lamqayassi, Kossivi Afiadegnigban, Mai Julie, Judith Olivia, Carolina Manuel, Rita Couto. Cette édition s’attache à explorer des enjeux essentiels, à questionner l’expression du genre, le changement climatique ou encore les mutations sociales et les discriminations raciales. En plus des pièces chorégraphiques, la Biennale développera une plateforme de formations, de soutiens à la scène émergente et de rencontres entre artistes et professionnels. 

 

Des journées professionnelles Accès Culture 

Adossé à la Biennale, un événement Accès Culture sera également organisé le vendredi 24 novembre, sous forme de Journées professionnelles. Ainsi, une vingtaine d’opérateurs africains et français ayant un intérêt pour la danse ou plus largement pour le spectacle vivant sont conviés à prendre part à l’évènement. 

En savoir + 

Image
La Biennale de la danse en Afrique - Maputo
La Biennale de la danse en Afrique - Maputo

Le programme Résidanses 

Afin de soutenir l’émergence d’une nouvelle génération de chorégraphes en Afrique, l’Institut français propose un programme d’incubation de projets chorégraphiques Résidanses en années inter-biennale.

Ce dispositif a pour objectif d’accompagner les chorégraphes émergents du continent africain dans leur processus de création. Il permet aux artistes et aux compagnies d’effectuer des résidences en Afrique pour développer de nouvelles étapes de création sous l’accompagnement d’un tutorat et regard extérieur d’artistes confirmés du continent disposant d’un lieu d’accueil et de création.

Cette incubation chorégraphique permet également de proposer de nouvelles créations qui peuvent, pour les plus abouties, être présentées lors des Biennales de la danse en Afrique de la même année.

Ce programme Résidanses est mis en place par l’Institut français en partenariat avec le Comité artistique de la Biennale de la danse en Afrique constitué de : Hafiz Dhaou, Virginie Dupray, Taoufik Izzediou, Qudus Onikeku, Salia Sanou et Quito Tembe.

Depuis 2019, une trentaine de lauréats africains francophones, anglophones, lusophones et arabophones ont été soutenus grâce à ce programme, dont 13 projets portés par des chorégraphes femmes, dans 12 pays (Afrique du Sud ; Bénin ; Burkina Faso ; Comores ; Mali ; Maroc ; Mozambique ; Nigéria ; République Démocratique du Congo ; Sénégal ; Togo ; Tunisie). Le public a eu la primeur de découvrir certaines de ces créations chorégraphiques pendant l’édition précédente de la Biennale qui a eu lieu à Marrakech. En outre, d’autres créations ont été montrées au festival On Marche, à Marrakech du 10 au 18 mars 2023 et pendant le festival Carthage Danse, à Tunis du 10 au 17 juin 2023, qui a notamment vocation à faire découvrir les talents subsahariens.

Cette année, pendant la Biennale de la danse en Afrique à Maputo, 7 jeunes chorégraphes émergents présenteront leur nouvelle création, fruit de leur travail mené grâce à l’accompagnement du programme « Résidanses » de l’Institut français en 2021 puis en 2023.

  • Daouda Keita (Mali), Ficksion
  • Mohamed Lamqayssi (Marocco), DIHYA
  • Kossivi Afiadegnigban (Togo), Vonvonli
  • Ma Juli (Mozambique), Sinas particulares
  • Judith Olivia / Carolina Manuel (Madagascar/Mozambique), Vertige
  • Rita Couto (Mozambique), Ovo e Gala
L'institut français, LAB