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Claude Monet, l’obsession des nymphéas, de Nicolas Thépot
Et si vous plongiez dans le bassin des nymphéas de Monet ? Grâce à l’œuvre en réalité virtuelle de Nicolas Thépot, Claude Monet, l’obsession des nymphéas, partez pour Giverny, jardin inspirant du célèbre peintre impressionniste.
Réalisateur digital
Après sa formation à l’Ecole Estienne (École supérieure des arts et industries graphiques), Nicolas Thépot – alias Nicotepo – travaille avec Gédéon programme en tant que réalisateur, notamment sur des projets de clips et d’habillages pour la télévision. En 2010, il met sur pied une émission collaborative consacrée au web créatif, L’Œil de Links, qui sera diffusée sur Canal + : c’est le début du web à la télévision. Passionné par les nouvelles technologies, il collabore finalement avec le Musée d’Orsay puis le Musée de l’Orangerie pour qui il crée une œuvre VR, Claude Monet, l’obsession des nymphéas, visible du 12 novembre 2018 au 11 mars 2019. La réalité virtuelle fait son entrée au musée.
Parmi les nénuphars
Claude Monet, l’obsession des nymphéas, porte bien son nom. Traduisant le travail titanesque, voire maniaque, de Claude Monet sur ses nénuphars, l’œuvre VR est une expérience immersive où le visiteur peut explorer les Nymphéas de façon inédite au sein du Musée de l’Orangerie où les huit panneaux sont exposés. Avec un casque de vision à 360°, les spectateurs évoluent au cœur de sa propriété de Giverny, où l’artiste avait aménagé son « jardin d’eau ». Après une promenade dans cette nature à la touche impressionniste, dont les couleurs varient au gré de la lumière, le visiteur arrive dans l’atelier normand, tel qu’il était en 1926. Le tout sur une musique classique improvisée par George Lepauw.
Vivre l’exposition
Produit par le studio Lucid Realities, le projet Claude Monet, l’obsession des nymphéas marque les 100 ans de l’installation de la série originelle des Nymphéas au Musée de l’Orangerie. L’accrochage de ces panneaux, choisis parmi 250 (peints entre 1914 et 1926) à la fin de la Première Guerre mondiale, est le fruit de l’amitié entre Claude Monet et George Clemenceau. Complétant de manière innovante l’exposition consacrée à leur relation, visible en 2018 dans le cadre de l’année Clemenceau, l’œuvre de Nicolas Thépot permet d’apprécier la peinture de Monet autrement, tout en découvrant la relation qui existait entre ces deux hommes. La « chapelle Sixtine de l’impressionnisme », comme la surnomma le peintre André Masson en 1952, s’anime alors grâce à la technologie.
Contemplation internationale
Claude Monet et l’impressionnisme dans son ensemble participent à la richesse du patrimoine culturel français et à sa renommée à l’étranger. Grâce à l’œuvre VR Claude Monet, l’obsession des nymphéas, la figure de proue de ce mouvement pictural – qui débute en 1872 avec son célèbre Impression, soleil levant – devient d’autant plus accessible.
Le projet a reçu le prix de la meilleure expérience dans la catégorie Art&Culture dans le cadre des Viveport Developer Award, le Silver Muse Award à l’American Alliance of Museum (2019 – New Orleans), le Grand Prix au PiXii Festival – Sunny Side of the Doc (2019 – La Rochelle) et le prix de la meilleure œuvre interactive au Festival international du film sur l’art de Montréal (2019-Canada). Il a également été sélectionné au VRHAM (2019 - Hambourg), au Sandbox Immersive Festival (2019 - Qingdao), au Festival International des Arts Vidéos de Casablanca (2019) et au Festival National du film d'animation de Rennes (2019).
Claude Monet, l'obssession des nymphéas, est présenté sur culturevr.fr, plateforme de l'Institut français qui dresse un panorama de l'innovation culturelle en matière de réalité virtuelle.