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Il faut beaucoup aimer les hommes, de Marie Darrieussecq
Avec Il faut beaucoup aimer les hommes, Marie Darrieussecq raconte les aventures de Solange, « une femme prête à effacer le monde pour vivre son histoire d'amour ».
Une auteure prolifique
Depuis son premier roman, Truismes, paru en 1996, Marie Darrieussecq n'a pas cessé d'écrire. Au travers de ses nombreux romans – notamment Naissance des fantômes (1998), Le pays (2005), Tom est mort (2007), Il faut beaucoup aimer les hommes (2013), Notre vie dans les forêts (2017) –, l'écrivaine explore les différentes facettes de l'amour, depuis la passion, jusqu'à la rupture, en passant par l'attente et l'ennui, mais aussi la question du féminin.
Pourquoi cette thématique récurrente ? Marie Darrieussecq répond simplement : « J’écris sur le féminin parce que je suis une femme. »
L'impasse de la passion
Une actrice blanche tombe amoureuse d'un homme noir. Il a le projet de faire un film au Congo, elle décide de l'y suivre. Depuis Hollywood, où ils se sont trouvés, jusqu'à la forêt tropicale africaine, Solange est habitée par sa passion pour Kouhouesso, tandis que lui ne pense qu'à réaliser sa grande idée.
Même si la question de la mixité du couple fait partie des sujets abordés dans Il faut beaucoup aimer les hommes, Marie Darrieussecq souhaite surtout, à travers ce livre, parler de la notion de passion, décrite par l'auteure comme « un mirage où l'on se cherche soi-même » et de Solange qui attend : elle attend entre chaque prise sur les tournages, entre chaque rencontre avec son amant. Elle attend.
D'Hollywood à l'Afrique
Pour l'écriture d’Il faut beaucoup aimer les hommes, qu'elle qualifie de roman d'aventures, Marie Darrieussecq a suivi le chemin de son héroïne Solange. Elle se rend d'abord à Los Angeles où elle enquête sur le monde du cinéma et récolte de nombreuses anecdotes qui alimenteront son imaginaire. On lui dit là-bas que le projet de son héros, Kouhouesso, est perdu d'avance : pour des raisons logistiques, tourner un film au Congo est quasiment impossible. Marie Darrieussecq décide alors de déplacer le tournage du film de son héros au Cameroun.
L'auteure se rend ensuite en Afrique équatoriale et découvre un monde qu'elle ne connaissait pas : « celui de l'Afrique de la jet-set », qui la fascine.
Un succès unanime
Paru en 2013, Il faut beaucoup aimer les hommes connaît un succès remarquable. Retenu dans la liste des prétendants au Prix Goncourt, le livre reçoit le Prix Médicis l'année de sa publication.
Auteure déjà traduite et publiée dans le monde (son premier roman Truismes avait notamment été nominé pour le International IMPAC Dublin Literary Award en Irlande), Marie Darrieussecq s'exporte de nouveau avec ce roman traduit en allemand, en anglais, en coréen, en danois et en japonais.
La presse internationale a salué la qualité du roman, notamment le quotidien belge Le Soir ou l'hebdomadaire panafricain Jeune Afrique.
Il faut beaucoup aimer les hommes a été traduit en coréen avec le soutien de l'Institut français.
Par ses programmes d'appui à la traduction, l'Institut français participe à la diffusion de la littérature de langue française dans le monde entier.