Le Fonds culturel franco-allemand (FCFA) a été institué en 2003 à l’occasion du 40ème anniversaire du Traité de l’Élysée.

Ce Fonds encourage et soutient des initiatives de coopération culturelle conduites dans des pays tiers par les réseaux diplomatiques et culturels français et allemands en étroite collaboration avec des acteurs culturels locaux.

Le FCFA est abondé à parité par les parties française et allemande. La responsabilité de la gestion française du Fonds est assurée par l’Institut français depuis 2011.

Le Fonds culturel franco-allemand en chiffres :

• 21 appels à projet depuis sa création
• Plus de 1000 projets soutenus dans 153 pays à travers le monde
• Près de 300 artistes et intellectuels accompagnés chaque année

Le FCFA soutient uniquement des projets proposés par les représentations diplomatiques française et allemande à l’étranger : services culturels des Ambassades ou Consulats, Instituts français, Alliances françaises, Goethe-Institut. Les réseaux diplomatiques français et allemand du pays d’accueil conçoivent et montent un projet commun, en partenariat étroit avec les institutions et interlocuteurs locaux. Si le projet est retenu, il est mené conjointement par les partenaires français et allemand.

Ces projets doivent relever du domaine culturel entendu dans une acception large, allant de la création artistique à la promotion des idées : arts visuels, arts numériques, arts de la scène, design, mode, architecture, théâtre, cinéma, audiovisuel, nouveaux médias, débats d’idées, littérature, etc.

Vers un nouveau monde ?

Face au retour de la guerre sur le continent européen, la résurgence des questions migratoires et sécuritaires, et la menace grandissante que le changement climatique fait peser sur nos modes de vie, les États et les individus doivent faire preuve d’une importante capacité d’adaptation et de résilience. Beaucoup d’Européennes et d’Européens partagent le sentiment de faire face à de profondes ruptures au sein des équilibres mondiaux. Dans le même temps, des transitions profondes (le rapport au genre, les pratiques numériques, l’intelligence artificielle, etc.) marquent l’évolution des sociétés, que celles-ci soient jugées positivement ou non.

La thématique proposée encourage donc à s’interroger sur le rôle des arts, de la culture et des idées pour nous aider à penser et comprendre l’importance et la complexité des changements actuels, et à réinventer des modes d’action au regard, en particulier, des trois grands enjeux suivants :

• la transition écologique ;
• la question des identités ;
• la place de l’Europe dans le monde.

La thématique libre, qui s’inscrivait précédemment en complément des thématiques proposées, n’est pas renouvelée cette année.

Les projets sont examinés par les experts des deux parties et évalués à l’aide d’une grille d’évaluation commune. Une Commission de sélection binationale est ensuite réunie, alternativement à Paris et à Berlin, courant décembre.