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Crédits
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Grin des Arts Vivants
Du 25 mars 2021 au 15 décembre 2023
Le projet « Appui structurant au Grin des Arts Vivants de Ouagadougou » est lauréat 2020 du programme Accès Culture.
Le projet
Porté conjointement par l’Association Opugbu Sixième Sens (basée à Ouagadougou) et l’Échangeur – CDCN Hauts-de-France (situé à Château-Thierry), ce projet vise à favoriser l’accès à la danse pour les publics éloignés de l’offre culturelle tout en développant les liens sociaux. Ce projet poursuit un double objectif : d’une part, créer dans un lieu permanent une plateforme de promotion des arts vivants (incluant la création artistique, la formation des artistes ainsi que la sensibilisation aux pratiques artistiques), et d’autre part, incarner cette plateforme dans le quartier populaire de Cissin à Ouagadougou.
Pour répondre à ce double objectif, le projet s’articule autour de trois actions principales :
- Un appui au Festival International de Danse de Ouagadougou (FIDO),
- Un appui à l’École de Danse Internationale Irène Tassembedo (EDIT) pour le développement de cours et d’ateliers de danse ciblant les publics amateurs, les enfants et les adolescents,
- Un appui au Guide Urbain d’Intervention Dansée de Ouagadougou (GUIDO) pour favoriser l’accès à la danse pour les publics éloignés du monde du spectacle.
Titre
Irène Tassembédo et le Grin des Arts Vivants
Visuel
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Texte
« Faire de la culture une arme de construction massive »
Formée à l’école Mudra Afrique de Maurice Béjart, Irène Tassembédo fonde au début des années 1980 la Compagnie Ébène à Paris. Ses créations chorégraphiques, représentées aux quatre coins du monde dans les années 1990 et 2000, construisent sa notoriété internationale de chorégraphe contemporaine africaine.
Lauréate en 2000 du prix SACD de la chorégraphie, Irène décide en 2007 de se réinstaller au Burkina Faso. Tout en créant de nouvelles chorégraphies, elle y développe d’importants projets culturels. En 2009, elle crée à Ouagadougou l’École de Danse Internationale Irène Tassembédo (EDIT) pour y former une nouvelle génération de danseurs et chorégraphes africains. En 2013, sa volonté de valoriser le patrimoine chorégraphique du continent l’encourage à mettre en place le Festival International de Danse de Ouagadougou (FIDO). Cet espace de rencontre professionnelle, de promotion et d’expression de jeunes artistes africains se transforme rapidement en un rendez-vous « incontournable » de la danse sur le continent. Trois ans plus tard, en 2016, elle se charge, aux côtés de Salia Sanou, de la coordination de la Triennale « Danse l’Afrique danse à Ouaga ! » portée par l’Institut Français.
En 2018, Irène Tassembédo lance le « Grin des Arts Vivants de Ouagadougou ». Cette plateforme de développement culturel vise à porter les arts vivants, - en particulier la danse, au-devant de publics éloignés du monde du spectacle. Aux yeux d’Irène, dans des sociétés où les individus souffrent de plus en plus de fragilités qui, conjuguées à l’accroissement des inégalités sociales et économiques, peuvent nourrir des conflits sociaux et communautaires, les arts vivants constituent un instrument de résilience et de cohésion sociale essentiel.
Véritable entrepreneure sociale, Irène Tassembédo milite également pour une meilleure prise en compte de la culture dans les stratégies de développement des États africains. En mobilisant les États, les structures privées ainsi que les partenaires au développement, elle espère que la culture devienne une réelle priorité dans les programmes de développement durable et un moteur de croissance sur le continent. Car Irène Tassembédo en est convaincue : à travers une création de richesses, d’emplois et de valeur ajoutée immatérielle, la culture permet de construire une société plus apte à penser son avenir et son développement.
Formée à l’école Mudra Afrique de Maurice Béjart, Irène Tassembédo fonde au début des années 1980 la Compagnie Ébène à Paris. Ses créations chorégraphiques, représentées aux quatre coins du monde dans les années 1990 et 2000, construisent sa notoriété internationale de chorégraphe contemporaine africaine.
Lauréate en 2000 du prix SACD de la chorégraphie, Irène décide en 2007 de se réinstaller au Burkina Faso. Tout en créant de nouvelles chorégraphies, elle y développe d’importants projets culturels. En 2009, elle crée à Ouagadougou l’École de Danse Internationale Irène Tassembédo (EDIT) pour y former une nouvelle génération de danseurs et chorégraphes africains. En 2013, sa volonté de valoriser le patrimoine chorégraphique du continent l’encourage à mettre en place le Festival International de Danse de Ouagadougou (FIDO). Cet espace de rencontre professionnelle, de promotion et d’expression de jeunes artistes africains se transforme rapidement en un rendez-vous « incontournable » de la danse sur le continent. Trois ans plus tard, en 2016, elle se charge, aux côtés de Salia Sanou, de la coordination de la Triennale « Danse l’Afrique danse à Ouaga ! » portée par l’Institut Français.
En 2018, Irène Tassembédo lance le « Grin des Arts Vivants de Ouagadougou ». Cette plateforme de développement culturel vise à porter les arts vivants, - en particulier la danse, au-devant de publics éloignés du monde du spectacle. Aux yeux d’Irène, dans des sociétés où les individus souffrent de plus en plus de fragilités qui, conjuguées à l’accroissement des inégalités sociales et économiques, peuvent nourrir des conflits sociaux et communautaires, les arts vivants constituent un instrument de résilience et de cohésion sociale essentiel.
Véritable entrepreneure sociale, Irène Tassembédo milite également pour une meilleure prise en compte de la culture dans les stratégies de développement des États africains. En mobilisant les États, les structures privées ainsi que les partenaires au développement, elle espère que la culture devienne une réelle priorité dans les programmes de développement durable et un moteur de croissance sur le continent. Car Irène Tassembédo en est convaincue : à travers une création de richesses, d’emplois et de valeur ajoutée immatérielle, la culture permet de construire une société plus apte à penser son avenir et son développement.
Titre
Christophe Marquis de L’Échangeur – CDCN Hauts-de-France
Visuel
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Texte
Créé en 1991, L’Échangeur - CDCN Hauts-de-France a pour objectif principal de réduire les inégalités géographiques, sociales et économiques d’accès à l’art et à la culture en facilitant la rencontre entre les œuvres, les artistes et les populations.
Son action s’articule autour de trois axes principaux :
1 / Soutien à la création et à la production
Chaque année, l’Échangeur accueille en résidence une dizaine de chorégraphes. Ces derniers bénéficient d’un soutien financier, matériel, technique et logistique. Le CDCN apporte aux artistes une aide matérielle en leur mettant à disposition un hébergement, deux studios de danse ainsi qu’une salle de création. Parallèlement, le dispositif « Studio libre » permet de leur offrir un temps et des espaces pour créer, répéter et travailler sans contraintes de production.
2 / Diffusion d’œuvres chorégraphiques
L’Échangeur met en place deux festivals par an. Le premier C’est comme ça ! propose chaque automne une vingtaine de spectacles dans la région de Château-Thierry. Lors du second festival Kidanse, organisé au printemps, le CDCN, accompagné d’une vingtaine de partenaires culturels, diffuse dans toute la région Hauts-de-France des spectacles chorégraphiques à destination de l’enfance et la jeunesse.
3 / Développement de l’action d’éducation artistique et culturelle
L’Échangeur met en œuvre plus de 450 actions d’éducation artistique et culturelle par an. Dans des lieux variés tels que les établissements scolaires, les hôpitaux, les centres pénitentiaires ou encore les centres sociaux, le CDCN propose des spectacles de danse contemporaine au plus grand nombre dans le but d’atténuer les inégalités d’accès à l’art et la culture et de favoriser l’ouverture, l’expressivité, la socialisation et la citoyenneté de chacun.
Son action s’articule autour de trois axes principaux :
1 / Soutien à la création et à la production
Chaque année, l’Échangeur accueille en résidence une dizaine de chorégraphes. Ces derniers bénéficient d’un soutien financier, matériel, technique et logistique. Le CDCN apporte aux artistes une aide matérielle en leur mettant à disposition un hébergement, deux studios de danse ainsi qu’une salle de création. Parallèlement, le dispositif « Studio libre » permet de leur offrir un temps et des espaces pour créer, répéter et travailler sans contraintes de production.
2 / Diffusion d’œuvres chorégraphiques
L’Échangeur met en place deux festivals par an. Le premier C’est comme ça ! propose chaque automne une vingtaine de spectacles dans la région de Château-Thierry. Lors du second festival Kidanse, organisé au printemps, le CDCN, accompagné d’une vingtaine de partenaires culturels, diffuse dans toute la région Hauts-de-France des spectacles chorégraphiques à destination de l’enfance et la jeunesse.
3 / Développement de l’action d’éducation artistique et culturelle
L’Échangeur met en œuvre plus de 450 actions d’éducation artistique et culturelle par an. Dans des lieux variés tels que les établissements scolaires, les hôpitaux, les centres pénitentiaires ou encore les centres sociaux, le CDCN propose des spectacles de danse contemporaine au plus grand nombre dans le but d’atténuer les inégalités d’accès à l’art et la culture et de favoriser l’ouverture, l’expressivité, la socialisation et la citoyenneté de chacun.