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Retour de Fordlândia, Belem Object , de Marcel Dinahet
2 minAu sein du collectif Suspended Spaces, Marcel Dinahet s’est rendu à plusieurs reprises dans la ville de Fordlândia au Brésil. Construite à partir de 1928 par Henry Ford en Amazonie sur la rive du Tapajòs, cette ville devait permettre d'exploiter intensivement l'hévéa et le caoutchouc, nécessaire à la fabrication des pneumatiques. Le projet ayant échoué, Fordlândia est devenu un petit village, au milieu d’un patrimoine industriel au statut incertain.
A l’occasion d’une exposition personnelle « Sous le vent » de Marcel Dinahet au FRAC Bretagne du 14 juin jusqu’au 10 novembre 2019, l’artiste propose une mise en lumière des œuvres réalisées à Fordlândia.

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2/10Retour de Fordlândia, de Marcel Dinahet
Aujourd’hui, Fordlândia est à la fois un paysage et une archive. Le village interroge la rencontre du projet moderne de l’industriel américain Henry Ford, occidental, rationnel, colonial, et un territoire amazonien qui porte et supporte des projections multiples, économiques et environnementales, anthropologiques et artistiques, touristiques et scientifiques.

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3/10Retour de Fordlândia, de Marcel Dinahet
Bâtie pour cultiver de manière intensive le caoutchouc nécessaire pour équiper en pneus les véhicules fabriqués dans les usines Ford de Détroit, la ville de Fordlândia était aussi un projet de « civilisation », qui regroupait usines, habitats, hôpital, écoles, construit sur un modèle américain. Mais ce fût une succession d’échecs et d’erreurs ; l’eau, la terre, les parasites, les révoltes ont eu raison du fantasme fordien.

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4/10Retour de Fordlândia, de Marcel Dinahet
Friche industrielle et réserve d’imaginaire, Fordlândia est un espace suspendu dans lequel sont déposées des histoires inachevées ou interrompues, parfois violemment, espaces préoccupés par des récits à venir, des récits échoués.

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5/10Arrivé de nuit à Fordlândia, de Marcel Dinahet
Le collectif Suspended Spaces arrive de nuit à Fordlândia en face du hangar à caoutchouc, le bâtiment le mieux conservé de la ville. Il est vide, Henry Ford ayant dû abandonner son projet en raison de l’impossibilité de cultiver rationnellement l’hévéa qui a besoin de son environnement naturel pour pousser correctement.

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6/10Tourner l’usine, de Marcel Dinahet
Vue d’une présentation au centre d’art la tôlerie de Clermont-Ferrand en novembre 2018 de la vidéo « Tourner l’usine » réalisée sur la passerelle au sommet des combles de l’usine de Fordlândia.

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7/10Tourner l’usine, de Marcel Dinahet
Non sans violence, l'idée d'Henry Ford s’est enlisée et laisse aujourd’hui visibles les traces suspendues de son échec.

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8/10Retour de Fordlândia, de Marcel Dinahet
Au FRAC Bretagne, une installation vidéo est proposée à l’échelle de la grande salle. Ce sont trois plans séquences de prises de vues de plages en courses rapides. Le plan séquence au centre a été réalisé sur une plage du Rio Tapajos lors d’un arrêt sur la route de Fordlândia.

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9/10Retour de Fordlândia, de Marcel Dinahet
Augustino est le soucier de Fordlândia. Marcel Dinahet l’est également, ils ont pu communiquer par l’intermédiaire de sa baguette de sourcier sur des sensations et connaissances communes. Il y a peu de temps l’eau du Rio Tapajos était potable. Elle ne l’est plus et les habitants de Fordlândia s’adressent à Augustino pour trouver les sources d’eau potable à l’aide de forages.

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L'institut français et le projet

Le projet « retour à Forlandia, Belem Object » a bénéficié du soutien de l’Institut français dans la cadre de son partenariat avec la région Bretagne et de son partenariat avec la ville de Rennes et Rennes Métropole.
L’Institut français s’associe aux collectivités territoriales pour le développement des échanges artistiques internationaux. En savoir + sur les programmes d'aide à projet en partenariat avec les collectivités territoriales